Filtrer
Éditeurs
Langues
- Littérature anglophone (574)
- Littérature italophone (70)
- Littérature nordique (56)
- Littérature hispanophone (44)
- Littérature germanophone (38)
- Littérature européenne rare (33)
- Littérature russophone (15)
- Littérature asiatique (15)
- Littérature du Moyen-orient (14)
- Littérature arabe (11)
- Littérature lusophone (5)
- Littérature d'Afrique noire (1)
Prix
-
Le cycle de Fondation Tome 1 : Fondation
Isaac Asimov
- Denoël
- Lunes D'encre
- 5 Octobre 2006
- 9782207257357
En ce début de trentième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science toute nouvelle, à base de psychologie et de mathématiques, qui lui permet de prédire l'avenir... C'est-à-dire l'effondrement de l'Empire d'ici cinq siècles et au-delà, trente mille années de chaos et de ténèbres. Pour empêcher cette catastrophe et sauver la civilisation, Seldon crée la Fondation. Récompensé par le prix Hugo de la " meilleure série de science-fiction de tous les temps ", le cycle de Fondation est l'oeuvre-socle de la S.-F. moderne, tous les amateurs du genre l'ont lu un jour.
-
Un soir de novembre 1994, Saleh Omar, soixante-cinq ans, débarque à l'aéroport de Londres, un faux passeport en poche au nom de Mahmud. Dans son ancienne vie, sur l'île de Zanzibar, Saleh possédait une boutique, était marié et père de famille. Aujourd'hui, serrant contre lui un petit sac dans lequel se trouve son bien le plus précieux, une boîte en acajou contenant de l'encens, il demande l'asile à un pays qui ne veut pas de lui.Lorsque le fils du vrai Mahmud apprend que Saleh est en Angleterre, le passé ressurgit brusquement. Confrontés aux clichés que plaquent sur eux les Anglais, les deux hommes se racontent leurs véritables histoires, près d'une autre mer.
-
Ode à l'amitié amoureuse et inoubliable instantané du New York des années 60-70, ce récit d'initiation poétique retrace l'ascension de deux jeunes artistes.
-
-
Nouvelle édition en 1992
-
«Quand le moment du départ arriva, tout parut irréel à Yusuf. Il dit adieu à sa mère sur le seuil de la maison et suivit son père et son oncle jusqu'à la gare. Il portait son petit ballot contenant deux shorts, une chemise, un Coran et un vieux chapelet de grès. Il ne lui vint pas à l'esprit, ne fût-ce qu'un instant, qu'il serait peut-être séparé de ses parents pour longtemps ou même qu'il ne les reverrait jamais. Il n'avait pas pensé à demander quand il reviendrait ni pourquoi tout avait été décidé si soudainement.» Quand ses parents disent à Yusuf, douze ans, qu'il va partir séjourner quelque temps chez son oncle Aziz, il est enchanté. Prendre le train, découvrir une grande ville, quel bonheur pour un petit Africain qui n'a jamais quitté son village. Il ne comprend évidemment pas que son père l'a vendu, vendu pour rembourser une dette trop lourde et qu'Aziz, de toute façon, n'est pas son oncle, simplement un riche marchand qui a besoin d'un esclave de plus chez lui. À la suite de Yusuf, nous allons découvrir l'Afrique de l'Est au début de ce siècle, les immenses étendues désertiques que traversent de lentes caravanes, une nature splendide et hostile à la fois où le poids d'une vie peut être celui de quelques gouttes d'eau...
-
«Anges de la Désolation, je l'ai écrit à la lueur des bougies... C'est comme une cérémonie religieuse...» Ainsi Jack Kerouac décrit-il le recueillement qui a présidé à la rédaction de ce singulier épisode de la «légende de Duluoz», marqué par un réveil et le commencement d'une vie nouvelle à travers une langue nouvelle. Au cours de l'année qui a précédé la parution du légendaire Sur la route.Kerouac raconte comment son double biographique, vigie accrochée à la pente du pic de la Désolation, a retrouvé «le fil indestructible de la poésie impersonnelle», en dépit des désirs de succès, des promesses de gloire, des atermoiements, des surveillances, de l'hostilité des critiques, de la solitude et de sa propre peur («... les jours, non les heures passaient et je n'avais pas les tripes pour un saut de ce genre...»). Anges de la Désolation, «livre sacré» et sacrilège, est le récit de ce saut accompli, comme il se doit, in extremis. [...]Pierre Guglielmina.
-
-
1933. Le dirigeable LZ 127 Graf zeppelin, en provenance de Berlin et transportant des passagers particulièrement opulents, s'apprête à atterrir au Brésil. Quand un jeune homme est retrouvé assassiné, le jeune inspecteur allemand Bruno Brückner, qui se trouve à bord, est chargé d'enquêter et découvre que la victime était homosexuelle et possédait deux passeports.
-
Après la mort tragique de son petit frère, Joey, six ans, a été confié à un institut spécialisé. A son retour à la maison retrouve la nousous...
-
" Je fais encore des cauchemars. D'ailleurs, j'en fais si souvent que je devrais y être habitué depuis le temps. Ce n'est pas le cas. Personne ne s'habitue vraiment aux cauchemars. " Ainsi parle Johnny Errand au seuil de cette Maison des feuilles , et de poursuivre sa mise en garde : " Ça ne se produit pas immédiatement, mais sans prévenir vous vous apercevrez que les choses ne sont pas telles que vous pensiez qu'elles étaient.
" Dans son introduction, Johnny explique comment il a trouvé un mystérieux manuscrit à la mort d'un vieil homme aveugle, décidé de le mettre en forme et de l'annoter de façon très personnelle. Le texte se présente comme un essai sur un film, le Navidson Record, réalisé par Will Navidson, un photoreporter, lauréat du prix Pulitzer. Will, qui vient d'emménager avec sa famille dans une maison en Virginie, filme son installation, réalisant une sorte de "home movie".
Tout s'annonce bien jusqu'à ce qu'il découvre une pièce qui jusqu'alors n'existait pas. Passé l'étonnement, il se rend à une évidence troublante : la maison est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Navidson tente d'explorer les lieux mais, après avoir manqué se perdre, il engage des explorateurs professionnels. L'horreur commence alors. Aussi bien pour les membres de l'expédition que pour le lecteur - lui-même égaré dans le dédale des notes qui envahissent les pages comme un lierre maléfique.
Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu'elle émet de temps en temps ? Pourquoi Johnny a-t-il ces cicatrices ? Pourquoi le manuscrit de Zampanù semble-t-il le rendre fou ? A la fois jeu de piste, récit fantastique, dérive personnelle, essai faussement académique, La Maison des feuilles a pour effet de changer progressivement le lecteur en apprenti sorcier, monteur de salle obscure, détective amateur, spectateur.
Une lecture littéralement habitée.
-
«Le meilleur roman que j'ai lu sur le destin des Juifs.» Philip Roth Josef Roubicek, modeste employé de banque praguois, aime les randonnées, la musique, et mène une vie paisible lorsque arrive l'occupant nazi. Les mois passent, l'homme sait que, comme ses congénères juifs, il va être privé de liberté, convoqué et déporté vers l'est. Commence alors l'attente infernale. Cousue sur sa veste juste au-dessus du coeur, comme le veulent les règles en vigueur, une étoile jaune fait de Josef un étranger dans sa propre ville. Peu à peu, son champ des possibles se restreint. Contraint de rôder aux abords de Prague, d'errer dans les cimetières et de se calfeutrer dans une mansarde avec pour seule compagnie un chat, il s'accroche pour survivre aux choses de la vie - un oignon, un livre, un amour perdu. Admiré notamment par Harold Pinter, Arthur Miller et Philip Roth, ce texte magistral de Jiri Weil, né dans la rage et les larmes, est l'un des plus grands romans jamais écrits sur la Shoah.
-
Un lieu à soi rassemble une série de conférences sur le thème de la fiction et des femmes que Virginia Woolf prononça en 1928 à l'université de Cambridge. Ce vaste sujet a donné naissance à une tout autre question, celle du lieu et de l'argent, qui donne son titre à l'essai : «Une femme doit avoir de l'argent et un lieu à elle si elle veut écrire de la fiction.» À la manière d'un roman, et s'appuyant sur l'histoire littéraire, Virginia Woolf retrace ainsi le cheminement qui l'a conduite vers cette célèbre thèse, qui reste incontournable de nos jours. Chef-d'oeuvre de la littérature féministe, Un lieu à soi brille d'un nouvel éclat sous la plume de Marie Darrieussecq. Jouant de l'humour et de l'ironie de Virginia Woolf, cette traduction propose une remise en perspective essentielle de la question de l'écriture et des femmes au sein de la littérature contemporaine.
-
Le cycle de Fondation Tome 4 : Fondation foudroyée
Isaac Asimov
- Denoël
- Lunes D'encre
- 5 Octobre 2006
- 9782207257364
Quatre cent quatre-vingt-dix-huit années ont maintenant passé depuis que le Plan Seldon a vu le jour. La quête du Mulet a échoué et la Première Fondation est au sommet de sa puissance, même si elle craint l'influence des mentalistes de la Seconde Fondation. Une quête s'achève, une autre commence, celle qui mènera les héros de la Fondation jusqu'à la Terre. Récompensé par le prix Hugo la " meilleure série de science-fiction de tous les temps ", le cycle de Fondation est l'oeuvre-socle de la S.-F. moderne, tous les amateurs du genre l'ont lu ou le liront un jour. Au sommaire de ce volume : Fondation foudroyée Terre, et Fondation.
-
Malgré la misère qui l'entoure, Hassan Omar, quinze ans, semble promis à un avenir brillant. Mais lorsqu'il emménage en ville, tous ses repères s'effondrent. Hassan Omar vit à Kenge, village portuaire d'un pays d'Afrique de l'Est, à la fin des années 1960. Il habite un modeste logis avec sa famille et grandit dans un climat de violence et de désespoir. Son père est un ivrogne tyrannique et libidineux, sa mère s'est résignée à être malheureuse, ses frères et soeurs tentent d'échapper à ce destin mais ils vivent dans une grande précarité. Hassan est un jeune homme brillant. À la suite d'un soulèvement national, et alors qu'un nouveau gouvernement est en place, il se voit refuser une bourse d'enseignement supérieur dans une université à l'étranger et par là même est privé de la possibilité de poursuivre ses études. Il part s'installer à Nairobi chez un oncle fortuné, dans l'espoir qu'il libère la part de l'héritage familial qui revient de droit à sa mère. Il découvre un monde plus vaste, qui contient sa part de cruauté mais aussi de rédemption. Le premier roman du prix Nobel de littérature, un texte féroce qui explore la collision entre les secrets du passé et les espoirs du futur. "Un roman terrible, particulièrement réussi." The New York Times
-
-
Berlin, 1918. La guerre est terminée. Un homme revient du champ de bataille et retrouve sa belle situation de chirurgien. sa femme, son nouveau né, son chien Néron. Mais ce n'e.st plus le même homme : il a volé l'identité d'un mort dans les tranchées. Étonnamment, tout son nouvel entourage semble Ie reconnaître. Peu à peu, les certitudes du narrateur s'effondrent. ll parvient à accomplir les gestes d'un chirurgien, alors qu'il se pensait simple artisan, et a même des souvenirs de sa «fausse», vie d'avant. Un jour, aux confins de la folie, il commet un crime. Mais qui est le coupable ? Qui est donc ce «moi», le respectable chirurgien berlinois Hans Stern, ou plutôt Wilhelm Bettuch, l'humble boulanger qui semble avoir pris son apparence et sa vie ? Un soliloque haletant aux accents kafkaïens sur les traumatismes de guerre.
-
Cinq contes soigneusement choisis parmi la dizaine que Posy Simmonds, Grand Prix de la Ville d'Angoulême 2024, a publié entre 1987 et 2004. Cinq contes retraduits ou inédits en France, comme autant de «Classiques instantanés», qui constituent le prélude à sa carrière mondiale de romancière graphique. Cinq contes pour enfants, mais assez bons pour que les adultes les lisent. Et y prennent le plus grand plaisir.
-
Un beau matin, Onni Rellonen, petit entrepreneur dont les affaires périclitent, et le colonel Hermanni Kemppainen, veuf éploré, décident de se suicider. Le hasard veut qu'ils échouent dans la même grange. Dérangés par cette rencontre fortuite, ils se rendent à l'évidence : nombreux sont les candidats au suicide. Dès lors, pourquoi ne pas fonder une association et publier une annonce dans le journal ? Le succès ne se fait pas attendre. Commence alors, à bord d'un car de tourisme flambant neuf, une folle tournée à travers la Finlande. Parmi la trentaine de suicidaires de tous poils qui s'embarquent pour l'aventure : un joyeux boute-en-train et un vieux Lapon sympathique et retors, éleveur de rennes, qui voient là une issue inespérée à leurs infortunes.
Un périple loufoque mené à un train d'enfer, des falaises de l'océan arctique jusqu'au cap Saint-Vincent au Portugal. L'occasion aussi d'une réflexion férocement drôle sur le suicide.
-
«Je me rendais bien compte que, cet été, quelque chose en moi ne tournait pas rond.»Lauréate d'un concours de poésie, Esther Greenwood découvre New York l'été de ses dix-neuf ans. Étourdie par les cocktails, la mode, les flirts et les amitiés fugaces, elle découvre la vie mondaine. Censée s'amuser comme jamais, elle s'ennuie et se trouve progressivement assaillie par des pensées morbides. De retour chez elle, tiraillée entre ses aspirations littéraires et son avenir tout tracé de femme au foyer, elle sombre dans une brutale dépression et se fait interner.D'inspiration autobiographique, ce roman offre un regard intime et déchirant sur la condition féminine, la solitude et la maladie mentale. Célébré pour son humour noir et son portrait acéré de la société patriarcale des années 1950, ce roman est un modèle du genre, unanimement salué par les autrices contemporaines.
-
Tokyo Sympathy Tower
Rie Qudan, Mathilde Tamae-Bouhon
- Denoël
- Denoël & D'Ailleurs
- 9 Avril 2025
- 9782207183908
Le grand roman qu'on attendait sur l'IA. La brillante architecte Sara Machina doit construire une tour pour les prisonniers au centre de Tokyo. Dans ce Japon du futur, les criminels sont traités avec une grande empathie, la tour-prison nécessite donc d'être aussi confortable que novatrice. À l'acmé de sa carrière, Sara est pourtant en proie à un questionnement existentiel de plus en plus lancinant. En quête de réconfort et d'inspiration, elle confie ses troubles à une intelligence artificielle...
-
Tropique du Cancer est le premier livre de Henry Miller.
Roman, essai, autobiographie, poème, Tropique du Cancer participe de tous ces genres sans être d'aucun. Alors qu'il a fui l'Amérique, perdu dans Paris - perdu et retrouvé -, nous voyons Miller face à lui-même, au hasard des chambres d'hôtel, errant de femme en femme, pauvre d'argent et redoutablement libre, turbulent, désespéré, heureux, obsédé par le sexe, souverainement indifférent à l'obscénité des mots et des gestes.
Henry Miller définissait ce livre : " Un libelle, de la diffamation, de la calomnie, une vignette démesurée, un crachat à la face de l'art, un coup de pied dans le cul de Dieu, à l'homme, au destin, au temps, à la beauté, à l'amour. " Longtemps confiné par la censure américaine à la clandestinité, ce livre novateur a exercé en Europe une profonde influence souterraine.
-
" familles recomposées, je vous hais.
" excédée par l'intrusion incessante de ses beaux-enfants et de l'ex de son mari, charlie, gemma bovery décide de s'installer avec celui-ci loin de londres, dans une fermette du bocage normand. là, elle découvre avec émerveillement les charmes de la campagne française. mais le " french way of life " a ses limites. l'ennui guette. gemma prend un amant sous l'oeil jaloux de joubert, le boulanger, qui se fait le chroniqueur de sa déchéance amoureuse.
Le décor, le destin, le nom de l'héroïne vous rappellent quelqu'un. c'est à dessein. posy simmonds donne à l'emma bovary de flaubert une arrière-petite-fille en jean, baskets et lingerie fine. personne ne sort indemne de cette satire, ni ces anglais middle class assoiffés de grands crus et d'exotisme continental, ni cette petite bourgeoisie française aux manies insupportables. du désir de grandeur et de ses désillusions.
De l'influence des régimes amaigrissants sur la fidélité conjugale. splendeur et ridicules du désordre amoureux. le grand gustave y retrouverait ses petits.
-
Secrets de famille, déchirures cachées, enfance gothique, anxiétés sexuelles et grande littérature.. Une autobiographie familiale à l'humour sombre et à la lucidité éblouissante... Bruce Bechdel enseigne l'anglais dans une petite ville de Pennsylvanie tout en dirigeant le «Fun Home», le salon funéraire familial. Sa sensibilité, sa passion des livres, son raffinement s'expriment tant dans l'embaumement des corps que dans la restauration obsessionnelle de sa maison et la dictature esthétique à laquelle il soumet sa femme et ses trois enfants. La jeunesse d'Alison, sa fille, est envahie par l'ombre de ce père aux secrets brûlants, ogre des sentiments à la fois distant et infiniment proche. Elle découvre en même temps sa propre homosexualité et celle, soigneusement cachée, de ce tyran charmant, inconséquent et tourmenté, dont la mort brutale à 44 ans a tout d'un suicide. Dépassant de loin sa fonction d'exorcisme personnel, cette plongée vertigineuse dans les non-dits d'une famille américaine est le prétexte à revisiter l'une des plus grandes révolutions du XX? siècle - celle des genres sexuels.