L'un des plus grands chefs d'oeuvre de Tardi dans un nouveau format.
7 mars 1871, il neige sur Paris. Dans la Seine, on recueille le cadavre d'une femme. Dans sa main, énigmatique, un oeil de verre portant le numéro 13. Le commissaire du quartier lance l'enquête. Pourtant, ce n'est pas l'affaire de la noyée du Pont de l'Alma qui l'inquiète le plus, mais plutôt le vent de révolte qu'on sent gronder dans les quartiers populaires...
Adapté du célèbre roman de Jean Vautrin, Le Cri de peuple est, au-delà de l'enquête policière et de la formidable gouaille de ses multiples personnages, une spectaculaire et poignante chronique de La Commune de Paris. Quelques semaines d'insurrection et de liberté totale au cours desquelles le peuple parisien a entrepris de vivre l'utopie sans attendre.
Blèmia Borowicz, dit « Boro », jeune reporter photographe originaire de Hongrie, vole au secours de Maryika, dont il est éperdument amoureux. Jeune étoile montante du cinéma allemand, celle-ci est prise dans la tourmente et les persécutions qui frappent les milieux intellectuels et artistiques d'un pays englouti par la montée du nazisme. Pour la sauver - et se sauver lui-même -, Boro est amené à enquêter sur l'univers trouble et inquiétant des sociétés secrètes qui, partout en Europe, notamment en France, fomentent le renversement de la République. Au terme d'une fuite effrénée à travers l'Europe des années 1930, après avoir déjoué un piège diabolique, Boro, témoin de son époque, connaîtra la gloire. Mais parviendra-t-il enfin à conquérir le coeur de Maryika ?
Blèmia Borowicz, dit « Boro », reporter photographe, est de la famille des Kertész et des Capa, venus comme lui chercher à Paris une terre d'asile et de liberté. Il a l'insolence de la bohème et l'élégance désinvolte d'un héros fitzgéraldien. Armé de sa canne et de son Leica légendaires, il ferraille avec une fougue libertaire contre les abus et les injustices du monde. Les déraisons de l'amour, les hasards de l'action et les fureurs de l'Histoire le conduisent toujours vers un destin exceptionnel.
Printemps 1960. Meurtri par l'entrée des chars soviétiques dans sa Hongrie natale, Boro a répondu à l'appel du Mossad : il est en Argentine sur les traces d'un bourreau nazi en fuite. De retour à Paris, il rejoint les porteurs de valises dans les appartements clandestins où se réunissent les réseaux de soutien au FLN algérien. Il arrive à Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961, alors que s'élève le mur de la honte. Il restera dans la ville le temps de sauver les premiers fugitifs évadés par les tunnels ainsi qu'une jeune pianiste allemande, virtuose de renommée internationale, prise au piège des barbelés de la guerre froide.
Avec Boro, Est-Ouest, Dan Franck retrouve la grande tradition du roman d'aventures. Après la montée du nazisme (La Dame de Berlin), la guerre d'Espagne et l'avènement du Front Populaire (Le Temps des cerises), les jeux d'espions à l'aube des monstruosités hitlériennes (Mademoiselle Chat), les premières heures de l'Occupation (Boro s'en va-t-en guerre), les luttes de la Résistance (Cher Boro, La Fête à Boro) et la naissance d'Israël (La Dame de Jérusalem), voici Blèmia Borowicz aux prises avec les folies d'un nouvel ennemi - menaçant, redoutable, terriblement actuel. Avec Boro, Est-Ouest, Dan Franck rappelle sur le devant de la scène le héros des Aventures deBoro, reporter-photographe, la série à succès née de sa collaboration avec Jean Vautrin. Seul à la plume désormais, il nous fait revivre aux côtés de son héros les heures les plus glaçantes de la guerre froide, porté par la force vivifiante de la grande tradition du roman d'aventures.
Suite de l'adaptation du roman de Vautrin, qui fait revivre le Paris de la Commune de 1871, avec ses crimes, ses joies et ses amours, en particulier celui que porte Antoine Tarpagnan à Caf'Conc'. Avec toujours Grondin, La Joincaille et sa bande, les communards, etc.
Suite de l'adaptation du roman de Vautrin, qui fait revivre le Paris de la Commune de 1871, avec ses crimes, ses joies et ses amours. Fin mai 1871, c'est la semaine sanglante, de nombreux monuments de la ville sont incendiés, des otages sont fusillés. Les derniers feux de l'utopie s'éteignent dans la tuerie générale...
La Lune et ses 8 phases, riches d'enseignement, bercent vos cycles et accompagnent votre cheminement personnel. Cet oracle inspiré et inspirant vous invite à vous imprégner des phases lunaires mais aussi à aller plus loin en partant en quête de votre «9 e Lune»: ce moi tout à fait accompli et singulier, résultat de vos reliefs, de vos zones d'ombre et de lumière, de votre empreinte.
Les 40 cartes, illustrées au pinceau, et le livret d'accompagnement inclus à ce précieux coffret guideront vos pas vers une dimension plus profonde , plus large, plus puissante de vous-même.
Que vous souhaitiez effectuer des tirages pour connaître l' énergie du jour , accompagner une décision ou simplement travailler sur vous-même , vous bénéficierez de la lumière véhiculée par ces peintures énergétiques.
"Sommes-nous donc aveugles ? Faut-il attendre que les pauvres soient si pauvres, qu'il ne leur reste plus qu'à se révolter ? Un jour, les hardes qui pendent au clou deviennent immanquablement l'étendard de la haine !"
Avoir plusieurs enfants n'est pas toujours un long fleuve tranquille ! L'amour entre frères et soeurs n'est pas « naturel », et ne va pas de soi. Pour les enfants, la fratrie c'est le lieu des amitiés sincères, de la complicité mais aussi des rivalités et des déceptions. C'est un sentiment qui s'apprend, se construit et grandit sous le regard et l'accompagnement parental. Alors pour les parents, quelle responsabilité... Ce guide s'adresse à la famille dans son ensemble, avec tout ce qu'elle peut comporter de situations particulières : familles nombreuses, monoparentales, recomposées... chacun y trouvera des petites astuces à adapter à sa propre configuration familiale.
Ce livre contient :
- Des éclairages sur les enjeux de la fratrie sur la construction de l'enfant mais également celle du parent.
- Une multitude des conseils efficaces et éprouvés qui complètent ces 10 clés pour accompagner en douceur chacun de vos enfants selon leur âge et les différentes situations du quotidien.
La Beauce, dans la fournaise d'un été caniculaire. Un Américain en fuite après un hold-up, Jimmy Cobb, s'efforce d'échapper à la gendarmerie lancée sur ses traces. Il vient de dissimuler son butin en l'enterrant à proximité d'une ferme isolée où il trouve refuge, in extremis. Il n'a pas vu qu'un enfant dissimulé dans le blé a assisté à toute la scène. Et ne sait pas encore que la ferme où il se cache est un modèle réduit de l'enfer. Horace le tyran domestique libidineux, sa femme Jessica vibrante de haine, son frère Socrate confit dans l'alcool, Chim l'enfant battu, Ségolène la folle nymphomane, Gusta la vieille au bord de la tombe... chacun des habitants de cet univers rural en vase clos est une bombe en puissance, taraudé jusque dans l'intimité de sa chair par cette canicule à vous rendre fou. Leurs psychoses conjuguées sont les ingrédients d'un mélange instable et hautement explosif, auquel la présence de Cobb et de son argent va servir de catalyseur. Bientôt tout va déraper dans ce monde rance et sclérosé et glisser inexorablement vers une conflagration d'une violence inouïe. Dans l'esprit de Pauvres z'héros, Baru revient sur le devant de la scène avec cette spectaculaire adaptation de Canicule de Jean Vautrin, d'une noirceur impitoyable. Un très grand polar, qui inaugure une série d'adaptations des meilleurs romans de Vautrin en bande dessinée.
"Allez-y les biffins, tirez donc sur le peuple, c'est plus facile que d'aligner les Pruscos ! ... Tirez donc ! ... Faites des horreurs aux pauv'gens ! Tuez un ouvrier, vous aurez la médaille !" "Vive la commune !"
Des pièces du puzzle manquaient. De la Baltique, de ses villes-ports, les accents allemands, scandinaves, polonais, finlandais, voire russes m'étaient devenus familiers. Une attirance insoupçonnée. Comme si je m'étais gardé au chaud celles qu'on nomme volontiers les Trois Soeurs, les terres baltes de Lituanie, de Lettonie et d'Estonie. Pour mieux sans doute m'y livrer, le temps venu. Des lieux aussi troublants ne s'abordent pas sans retenue. Tant de drames s'y sont joués : croisades, conquêtes, exterminations, occupations. La part obscure noircit les pages de l'Histoire. Mais des forêts, qui furent refuges et nids de résistance, naît une lumière qui mérite à coup sûr le détour. Si des vestiges de temps révolu s'y perdent, une belle énergie s'en dégage qui a su investir les anciennes cités ducales devenues capitales indépendantes, fières de leurs différences. L'esprit créatif y fait merveille. Dans cet entredeux toujours sous la menace, les âmes baltes n'ont pas fini de nous surprendre. Elles m'ont, pour ma part, séduit.
Sarcellopolis, c'est l'archétype de ces grands ensembles dans lesquels se côtoient les individualités malmenées, en un cocktail si explosif qu'on ne sait d'où vient l'étincelle. Il y a le jeune inspecteur Schneider, pour qui seul l'ordre compte.
Il y a sa femme, qui ne sort pas de chez eux mais qui est assez tsoin-tsoin.
Il y a le fou surinformé du 20ème étage.
Il y a Emile Grandvallet, l'égoutier qui bricole sa pisciculture.
Sa femme Victoire, au ventre chaud.
Jean-Yves Grandvallet, énervé par la connerie humaine - celle du Sergent Reig, mais pas seulement.
Il y a Locomotive Baba N'doula, laveur de carreaux, qui voit défiler ces vies, qui n'en est pas que témoin.
Il y a Butch, pas froid aux yeux pour son âge.
Bloody Mary n'existe peut-être pas, mais elle va faire des dégâts
Harry Whence est un sacré type.
Ouais, Harry Whence est un sacré bonhomme. Peut-être même de la graine de héros. Il est détective privé.
Don Rafael Gutierrez Moreno est une sacrée ordure. Depuis vingt-cinq ans il étend son pouvoir despotique sur les immenses décharges de Mexico. Un jour, on le retrouve assassiné. Qui l'a tué ? Sa fille, dont il a abusé alors qu'elle était âgée de treize ans ? Sa femme, ou les maîtresses qu'il paie ? Le milieu politique ? Ou le peuple gris des miséreux qui vit à l'est de la ville, là où tout se fâche ?
Après ses années Goncourt Jean Vautrin revient au noir, parce qu'il se trouve que le roman en question, « à l'envers de nos nombrils de Français bien nourris, continue à porter les germes d'une critique sociale comme il n'en existe à aucun étage de notre littérature en col blanc ». Voilà pourquoi il nous propose, selon son coeur, un privé de quat'sous, un pulp detective, un loser magnifique dans une histoire enragée où les exclus en sont réduits à chercher leur pain sur la décharge des riches.
Un dingue dégomme au fusil à lunette une mariée à la sortie de l'église...
Un horticulteur refuse le bétonnage de ses terres et piège son terrain...
Des gosses s'enferment dans les caves des tours et y passent des heures...
La banlieue, au temps des pavés, c'était déjà la mort en version rock and roll. Julie-Berthe, dans ce décor, a sept ans, zozotte et est terriblement précoce. Elle adore les zizis et les zézettes, de sa maman, des voisins, voisines, vieux, vieilles, ou gamins de sa classe. Tout est bon pour satisfaire sa curiosité. Oui, Julie-Berthe est un ange ! Son père, qui pensait se la couler douce au commissariat en l'absence du chef, se retrouve dépassé. Sa fille, sorte de Zazie de Queneau, orchestre le chaos.
Billy-ze-Kick est son prince charmant : il fera ses quatre volontés...
Des textes vivants et des images superbes pour découvrir les Vosges dans leurs dimensions les plus sauvages.
Si les Vosges sont sans conteste le massif de l'Hexagone le plus densément peuplé, elles demeurent un territoire dont la diversité des milieux naturels contribue à préserver une dimension sauvage qui fait partie intégrante de leur attrait pour les amoureux de la nature.
Nées de l'effondrement qui a donné naissance au fossé rhénan, les Vosges s'étirent du nord au sud sur 180 km, et culminent à 1 424 mètres au Grand Ballon. La riche mosaïque de paysages et d'habitats qu'elles recèlent est génératrice d'autant d'ambiances différentes, des collines aux arêtes rocheuses, en passant par la forêt profonde, les hautes chaumes, les tourbières, les cirques glaciaires... De cette diversité découle celle de la flore et de la faune du massif, qui compte son lot d'espèces emblématiques, dont le mythique grand tétras.
Mis en valeur par de superbes clichés de l'agence Biosphoto, cet espace où le sauvage s'exprime encore avec force nous est dévoilé dans ses multiples aspects par le journaliste écrivain vosgien Claude Vautrin, grand connaisseur et passionné du massif.
"Sac sur le dos, casquette sur la tête, pars avec Sandro à la découverte des animaux, arbres et plantes qui peuplent la forêt. Au cours de ta balade, apprends des anecdotes rigolotes sur les espèces rencontrées !
Et si en chemin, tu faisais une halte pour jouer avec les éléments de la nature ? Quel jeu choisiras-tu ? Un mémory des arbres, un land art, un moulage d'empreinte ?
De retour à la maison, amuse-toi à relier les empreintes de pas à leur propriétaire ou lance-toi dans la fabrication d'un hôtel à insectes !
Plus qu'un guide, ce livre invite enfants (à partir de 4 ans) et parents à découvrir et à observer la forêt grâce à 25 fiches d'identité d'espèces emblématiques (mammifères, petites bêtes, oiseaux, arbres et plantes) et propose 14 activités pour bricoler et jouer avec et dans la nature.
À la fois ludique et pédagogique, ce livre éveillera la curiosité et la connaissance de vos enfants. Mais pas seulement ! Parents et enseignants, sans être naturaliste expert, ce livre vous donnera les ficelles pour éduquer les enfants à la nature avec des astuces et idées d'activités simples à réaliser.
Il vous permettra aussi d'apprendre à reconnaître et à nommer et d'avoir à disposition des informations spécifiques qui provoquent l'étonnement et permettent de prolonger la découverte par une activité à partager avec les enfants."
1) Un hymne à la vie naturelle dans une région qui se partage entre forêts profondes et montagnes.
2) Un hymne au retour aux sources par un bourlingueur qui n'aime rien tant que de partir au loin pour mieux revenir.
3) Un hymne à la richesse humaine et à la beauté d'une région confrontée à de multiples défis sociaux et économiques.
EXTRAIT : « Je n'ai jamais caché mes rêves. Les Vosges ont habité ceux de l'enfance. Étrange attirance pour l'urbain, né à Nancy, l'historique et éclairée cité des ducs de Lorraine, à mille lieues des clairs-obscurs vosgiens filtrant des vallées industrielles et des forêts profondes. Lors de longues villégiatures estivales, et grand-parentales, je succombais volontiers à leur charme incertain. De celui qui met justement en mouvement... l'esprit et le corps. »
Il faut voir la fringale qu'il avait de richesses, de mots, d'amour. Au grand banquet de la vie, la gueule grande ouverte, il voulait présider !
Mais Cornelius est né gitan. Une bile noire coule dans ses veines, son âme est marquée au fer rouge. Tsiganes, Manouches, Roms. peu importe le blase qu'on leur colle, ils ont « parias » tatoué sur leur tronche. « Ostracisés » qu'on dit ! Mais qu'est-ce qu'on en sait ? Rien en fait.
Alors lisez, dévorez - comme lui l'a fait de sa trop courte vie ! - le drame de son passage sur cette terre féroce dont il ne réclamait que sa part. Au prix du sang si besoin !
" L'homme est au milieu du champ de blé. On jurerait qu'il a couru. Il respire précipitamment. Il porte un costume de marié. Une rose à la boutonnière, il creuse. Creuse et meurtrit ses mains blanches.
De temps en temps, il regarde autour de lui. Comme un écureuil qui vole des noix. Vite, il regarde. Et vite, il creuse. " L'homme, c'est Jimmy Cobb. Un Américain qui creuse la terre pour lui confier le sac de toile grise qui lui vaut d'avoir une meute de flics à ses trousses. Autour de lui, la Beauce. Pas une ombre. Juste un enfant caché dans les herbes au bord du champ. Et puis un hélicoptère qui surgit comme un rapace, avec à son bord les tireurs d'élite de la gendarmerie. Jimmy Cobb doit alors reprendre sa course pour ne pas devenir une cible. Son seul refuge : une ferme au bord de la route. Il va y trouver un monde étrange, plein de secrets et de passions féroces. Et Jessica.
Publié en 1982 aux éditions Mazarine, adapté au cinéma par Yves Boisset - avec Miou-Miou et Lee Marvin dans les rôles principaux -, ce roman de Jean Vautrin n'a pas pris une ride. Chaque scène est construite comme une séquence de film et la langue inventive de Vautrin, faite d'un mélange de style parlé, d'onomatopées, de répétitions et de créations drôles et poétiques, est un véritable régal.
Récompensé par le Goncourt en 1989, du prix Mystère de la critique et de nombreux autres prix, Vautrin, également scénariste, réalisateur, est l'un des auteurs majeurs de la littérature contemporaine, et a redonné un nouveau souffle au roman noir.
Du nord au sud, d'est en ouest, du nadir au zénith, se mêlent avec bonheur la géographie et l'histoire, les espaces et le temps, la nature et l'homme. L'éventail des merveilles parsèment la montagne vosgienne est ouvert. Cet ouvrage au fond n'est qu'une invitation à la (re)découverte de territoires, sans cesse capable (s) d'ouvrir de nouveaux horizons.
L'illustratrice met en scène les personnages de la culture populaire contemporaine (Kim Kardashian, Star Wars, Emmanuelle, etc.) dans ce kama-sutra illustré avec humour.
Ce volume rassemble six des grands " romans noirs " de Jean Vautrin, considéré comme l'un des pionniers du néo-polar avec Jean-Patrick Manchette : Billy-ze-Kick, paru en 1974 dans la Série Noire, Bloody Mary et Canicule à la fin des années 70, puis Le Roi des ordures et L'Homme qui assassinait sa vie, parus chez Fayard respectivement en 1997 et en 2001. Le premier, adapté au cinéma par Gérard Mordillat, raconte l'histoire d'un flic qui se prend pour un super flic confronté à un mystérieux tueur de jeunes mariées. Canicule a pour héros un étrange Américain qui se prend pour Humphrey Bogart et qui, traqué, trouve une sorte de refuge dans le regard d'un enfant. Bloody Mary s'intéresse au cas d'un policier redresseur de torts plongé dans l'univers déconcertant des loubards de banlieue. Les immenses décharges de Mexico sont au coeur de l'intrigue du Roi des ordures, où l'on retrouve l'un des personnages favoris de l'auteur : le détective qui rate tout ce qu'il entreprend. L'Homme qui assassinait sa vie emprunte à la même veine sombre faite de truculence et de dérision ; le héros est un marginal sorti de prison qui n'a en tête que de se venger et redécouvre un monde gouverné par l'argent et la médiocrité.