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Poésie
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Symbole de résistance à l'oppression, poème d'amour à la portée universelle, Liberté a été écrit par Paul Éluard en 1942 sous l'Occupation nazie. Appris et récité dans les écoles, traduit et étudié dans le monde entier, Liberté est probablement le poème français le plus célèbre du XXe siècle.
Cette édition est accompagnée d'une notice inédite retraçant l'histoire de ce poème : des circonstances de son écriture à sa circulation clandestine dans les réseaux résistants ; de son largage par les avions de la RAF sur la France occupée jusqu'à sa publication aux Éditions de Minuit en 1945 dans Paris libéré. -
Capitale de la douleur ; l'amour la poésie
Paul Eluard
- Gallimard
- Poésie Gallimard
- 2 Mars 2023
- 9782073022769
«Parler aux hommes le langage de tous les hommes et leur parler cependant un langage tout neuf, infiniment précieux et simple pourtant comme le pain de la vie quotidienne, nul poète, avant Éluard, ne l'avait fait si naturellement. Transmuer en une sorte d'or vierge l'aspect des joies et des douleurs communes à tous, pour en faire éclater la splendeur unique, Éluard fut capable de cela plus intensément et plus aisément que nul autre. L'amour la poésie, ce titre (que je trouve follement beau), n'est-ce pas la formule exacte qui en coiffant impérieusement la vie permet de la renouveler ? La plupart des poètes ont célébré l'amour. Combien sont-ils, à la réflexion, qui l'aient porté en eux toujours et qui en aient imprégné leur oeuvre à la manière d'Éluard ? Capitale de la douleur, L'amour la poésie, je vois en ces livres des tableaux de la vie commune telle que par l'amour elle est rendue poétique, c'est-à-dire illuminée. Il n'est personne qui, pour un temps bref au moins, n'ait fait l'expérience de pareille illumination, mais les avares et les prudents ont la règle de rabaisser les yeux au plus vite, tandis que la leçon d'Éluard est de substituer définitivement le monde ainsi transfiguré à l'ancien et de s'en mettre plein la vue et plein les doigts sans avoir peur de se déchirer à ses aigus sommets.» André Pieyre de Mandiargues
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PS comme Post scriptum
PS comme Les consonnes du mot P(oé)S(ie)
PS comme Poésie Seghers
Publié aux éditions Ides et Calendes en novembre 1945, réédité chez Seghers en 1966,
Une longue réflexion amoureuse réunit des poèmes écrits par Paul Eluard de 1932 à 1944 et parus dans différents recueils. L'ensemble raconte l'amour durable, clair et souriant d'un couple emporté dans la nuit de l'Histoire.
Engagé dans des activités de Résistance, dissimulé dans un asile d'aliénés à Saint-Alban, Paul y célèbre Nusch, sa compagne et sa muse, son alliée, son refuge, sa raison de vivre et de combattre. -
Ce recueil est un modèle de complicité artistique, les deux auteurs engendrant une oeuvre qui exige que les dessins de l'un et les poèmes de l'autre demeurent indissociables. Renversant l'ordre habituel des choses, Paul Éluard avait d'ailleurs tenu à préciser sur la page de titre du manuscrit de travail des Mains libres que c'était lui, le poète, qui avait «illustré» les dessins de Man Ray. En fait d'illustrations, les textes entrent plutôt en résonance intuitive avec les propositions graphiques : on dirait face à face des traits et des mots qui, tous, ont finalement fonction d'embarcadères et prennent un malin plaisir à jouer de l'égarement ou à décupler les destinations imprévues. Toutes les pages de ce livre témoignent d'une intuition active et partagée, toujours en mouvement, toujours éclairante. Deux artistes, avec leurs armes propres, y découvrent leur champ commun. Ils ont les mains libres, mais avec, en plus, le bonheur d'être ensemble.
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Ce volume rassemble des poèmes de Paul Eluard (1895-1952) publiés pendant la Seconde Guerre mondiale, le plus souvent dans la clandestinité sous des pseudonymes tels que Jean du Haut ou Maurice Hervent, dans divers recueils, revues et brochures (dont L'Honneur des poètes, Minuit, juillet 1943 et Europe, Minuit, mai 1944). Ainsi le recueil Poésie et vérité 1942, publié en mai 1942 aux Éditions de la Main à la Plume, et dans lequel figurent "La Dernière Nuit et quelques autres poèmes dont le sens ne peut guère laisser de doutes sur le but poursuivi : retrouver, pour nuire à l'occupant, la liberté d'expression".
L'un de ces "quelques autres poèmes" est Liberté.
"Et partout en France, écrit Paul Eluard dans la bibliographie du recueil, des voix se répondent, qui chantent pour couvrir le lourd murmure de la bête, pour que les vivants triomphent, pour que la honte disparaisse."
Ces poèmes d'Éluard furent recueillis en un volume publié aux Éditions de Minuit en 1945, avec trois autres poèmes inspirés entre 1936 et 1938 par la guerre d'Espagne. C'est cette édition qui est reprise ici. -
Recueil issu de Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie, (Poésie/Gallimard)
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" Un livre incandescent, brûlant d'aimer, brûlé de désir, traquant la flamme, s'il faut, au-delà de la mort... "
Ce volume rassemble les poèmes d'amour écrits par Eluard les dix dernières années de sa vie : Une longue réflexion amoureuse, Le Dur Désir de durer, Le temps déborde, Corps mémorable et Le Phénix.
Seul
Une longue réflexion amoureuse comporte des poèmes plus anciens, qui éclairent le cheminement et la révélation de l'amour après la séparation d'avec Gala. En 1946, la mort subite de Nusch, " la parfaite ", anéantit le bonheur d'un amour sans limites. Peu à peu, cependant, l'érotisme charnel célébré dans
Corps mémorable sauve Eluard du désespoir. En 1951, un nouvel amour lui inspirera les ultimes poèmes du
Phénix.
" Un livre incandescent " (Jean-Pierre Siméon) -
Inconnue, elle était ma forme préférée.
Celle qui m'enlevait le souci d'être un homme.
Et je la vois et je la perds et je subis.
Ma douleur, comme un peu de soleil dans l'eau froide.
Recueil emblématique du XXe siècle et oeuvre majeure de Paul Éluard, Capitale de la douleur cristallise l'intensité du sentiment amoureux. Profondément meurtri de voir la femme qu'il aime s'éloigner de lui, l'auteur rédige des poèmes où le rêve côtoie le désir, où le « je » est universel. Des textes, qui comptent aujourd'hui parmi les plus beaux poèmes d'amour : « L'amoureuse », « La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur »... (Chacun de nous, dans la traversée de l'absence de l'être aimé, peut s'y reconnaître). De nombreux poèmes portent les noms d'artiste de l'époque : Pablo Picasso, André Masson, Paul Klee, Max Ernst, Georges Braque, ou encore Joan Miró. -
J'ai un visage pour être aimé ; choix de poèmes 1914-1951
Paul Eluard
- Gallimard
- 12 Mars 2009
- 9782070365715
Paul Éluard aimait lire les poètes. Il affirmait que la plus belle anthologie est celle que l'on compose pour soi, et il a réalisé en ce domaine l'une des plus toniques et surprenantes explorations de la poésie française à travers les siècles. En ce qui concerne son oeuvre personnelle, il a également, à pusieurs reprises, proposé des choix par lesquels il entendait suggérer un parcours allant de recueil en recueil et qui révélait à l'évidence l'unité foncière de sa démarche, la permanence de sa voix. C'est l'ultime recension voulue par Paul Éluard lui-même, peu de temps avant sa mort, qui se trouve ici rassemblée, avec pour titre l'un des vers où il apparaît en poète de l'appel, de l'offrande, en poète qui veut l'accueil, l'écoute, l'harmonie et l'amour. Tous les chemins suivis, toutes les émotions, tous les désirs, toutes les solidarités, tous les engagements tissent non pas un labyrinthe mais une échappée fragile et lumineuse, une quête sans cesse alertée, qui ne refuse pas les combats du monde tout en préservant une grâce singulière, une magie douce, une inapaisable tendresse. Avec cette anthologie, c'est toute la poésie d'Éluard qui se donne en partage. En elle, à toutes les pages, se lèvent un chant, une merveille, un visage qui savent se faire aimer.
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« La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur...», « Elle est debout sur mes paupières...», « Je t'aime pour toutes les femmes / que je n'ai pas connues...» : les poèmes d'amour d'Éluard ont sans doute été moins chantés que ceux d'Aragon, mais leur musique s'écoule comme une eau claire dans la mémoire de ceux qui le lisent. Il faut dire que l'amour est au coeur de son oeuvre. Amour, libre et fou, qu'il vouait à Gala en pleine révolution surréaliste. Amour passion pour Nusch dont la disparition prématurée le plonge dans l'abîme. Amour de la maturité pour Dominique rencontrée en 1949 au Congrès mondial pour la paix. Trois femmes, trois visages qui l'auront fait passer « de l'horizon d'un seul à l'horizon de tous ». Lisez les poèmes qu'il écrivit pour elles : ils ouvrent les portes du soleil.
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La vie immédiate ; la rose publique ; les yeux fertiles ; l'évidence poétique
Paul Eluard
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 21 Avril 1967
- 9782070300969
Amoureuses Elles ont les épaules hautes Et l'air malin Ou bien des mines qui déroutent La confiance est dans la poitrine À la hauteur où l'aube de leurs seins se lève Pour dévêtir la nuit Des yeux à casser les cailloux Des sourires sans y penser Pour chaque rêve Des rafales de cris de neige Des lacs de nudité Et des ombres déracinées. Il faut les croire sur baiser Et sur parole et sur regard Et ne baiser que leurs baisers Je ne montre que ton visage Les grands orages de ta gorge Tout ce que je connais et tout ce que j'ignore Mon amour ton amour ton amour ton amour.
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Capitale de la douleur ; Les dessous d'une vie
Paul Eluard
- Flammarion
- Gf ; Poesie
- 13 Mars 2024
- 9782080424563
Fruit de cinq années de production poétique, Capitale de la douleur (1926) est l'un des recueils les plus célèbres de Paul Éluard. S'y trouve retracé le parcours initiatique d'un jeune poète, qui exorcise son désespoir par la recherche d'un verbe pur, simple et enchanteur. La poésie qui en résulte est, pour André Breton, un «miracle», un «secret qui prend les couleurs de l'éternité». Publié la même année, Les Dessous d'une vie ou la Pyramide humaine achève de consacrer le poète comme étendard des avant-gardes littéraires du siècle. Rassemblant poèmes en prose, récits de rêves et textes surréalistes, ce second recueil révèle en creux la part onirique de Capitale de la douleur et réaffirme la recherche, par Éluard, d'une forme verbale capable de réparer la discontinuité du monde. DOSSIER - Surréalisme et poésie : le dialogue Éluard-Breton - Dans la fabrique des recueils - Échos littéraires et artistiques.
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«Les expériences auxquelles va se livrer Éluard entre Le devoir et l'inquiétude (1917) et Les dessous d'une vie (1926) n'ont pas pour but d'affirmer l'originalité ou la virtuosité d'un écrivain, d'aiguiser ou de souligner sa singularité, ni de créer un frisson nouveau pour les connaisseurs. Éluard n'est pas non plus à cette époque à la recherche de lui-même, comme on dit. Tout se passe au contraire comme s'il s'était trouvé d'emblée, en même temps qu'il prend congé de Grindel pour adopter le nom de sa grand-mère. La voix la plus éluardienne se fait entendre dès le début, inimitable comme eau de source, effervescente de limpidité, volubiles et lisses vocalises de bulles d'oxygène naissant.»Claude Roy.
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Dans ce recueil de citations très singulier, Paul Eluard poursuit la réflexion engagée depuis le surréalisme sur le langage, la parole et la poésie.
Aux heures tragiques de l'Occupation, Poésie involontaire et poésie intentionnelle réactualise une préoccupation ancienne chez Eluard. Le surréalisme avait ressenti, dès ses débuts, l'emprise décisive des incitations de Rimbaud et surtout de Lautréamont à chercher la poésie ailleurs : " La poésie doit être faite par tous. Non par un. " La quête de toutes les formes que peut prendre la spontanéité créatrice mène aussi bein vers les trouvailles éclatantes des poètes qu'au discours troublant du fou ou au trésor des locutions populaires. " Comprendra-t-on mon intention profonde, amener l'esprit poétique en France dans des contrées mal appréciées jusqu'ici ", écrit Eluard vers mai 1942. Averti du projet, Pierre Seghers utilise ses dernières rames de papier pour produire ce livre sans précédent.
Dans cette anthologie riche en surprises délectables, Eluard s'efface au profit des voix venues de tous pays et de toutes époques, connues ou anonymes. Voici que viennent dialoguer la poésie involontaire - en page de gauche et en italique - et la poésie intentionnelle, en page de droite. Le " mince fil de la poésie impersonnelle " y fait apparaître ses plus miraculeuses conjonctions avec le langage dont les plus grands poètes ont le secret.
Préface de Nicole Boulestreau -
«Je sais parce que je le dis Que mes désirs ont raison Je ne veux pas que nous passions À la boue Je veux que le soleil agisse Sur nos douleurs qu'il nous anime Vertigineusement Je veux que nos mains et nos yeux Reviennent de l'horreur ouvertes pures Je sais parce que je le dis Que ma colère a raison Le ciel a été foulé la chair de l'homme A été mise en pièces Glacée soumise dispersée Je veux qu'on lui rende justice Une justice sans pitié Et que l'on frappe en plein visage les bourreaux Les maîtres sans racines parmi nous Je sais parce que je le dis Que mon désespoir a tort Il y a partout des ventres tendres Pour inventer des hommes Pareils à moi Mon orgueil n'a pas tort Le monde ancien ne peut me toucher je suis libre Je ne suis pas un fils de roi je suis un homme Debout qu'on a voulu abattre» Le travail du poète, VII
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Plus qu'un poème, une ode fière et vaillante, plus qu'une affiche, une oeuvre intemporelle, plus qu'un livre, un objet culte.
Appris à l'école, mis en musique, cité au cinéma, Liberté est une oeuvre au destin exceptionnel. Après sa publication semi-clandestines en 1942, ce poème de Paul Eluard est devenu emblématique de la Résistance face à l'occupant nazi. Durant la guerre, il fut diffusé de la main à la main et à la radio, imprimé sur des livrets miniatures et largué sur la France par des avions de la Royal Ai Force.
Pour Eluard, proclamer le mot liberté à l'heure où le réigme de Vichy transformait la devise républicaine en un sinistre Travail, Famille, Patrie était un acte hautement subversif et porteur d'espoir. L'idéal qu'il nous exhorte à défendre est apolitique et universel. C'est un hymne à la vie.
Lorsque Eluard meurt subitement, en novembre 1952, l'éditeur Pierre Seghers, lui-même ancien résistant, cherche à lui rendre un hommage éclatant : il demande à leur ami commun, le peintre Fernand Léger, de mettre en couleur le poème Liberté.
Publié en 1953, ce magnifique poème-objet crée un nouvel espace de lecture aux couleurs vives, avec le visage pensif du poète sur le premier feuillet et la calligraphie joyeuse du mot liberté à la fin, tracé d'un geste souverain.
Aujourd'hui, la force de ce poème, qui évoque toute une histoire de luttes et de sacrifices - celle de nos aînés -, est intacte.
Lu et récité dans tous les moments dramatiques, il en est venu à symboliser l'appel au courage et à la résistance à toute forme d'oppression. -
L'un des plus grands livres que la révolution surréaliste ait jamais produit.
Ce livre est né en quinze jours au prix d'une écriture fiévreuse que facilitait la connaissance parfaite que nous avions l'un de l'autre . Ainsi Eluard décrit-il la collaboration fraternelle qui a donné naissance à une oeuvre sans équivalent, l'une des expressions majeures de la démarche surréaliste.
L'ordonnancement de cette véritable anthropologie poétique s'inspire de la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, à qui est emprunté notamment la notion capitale de méditation.
L'Immaculée Conception parcourt des zones dangereuses de l'être, dont Freud s'était fait le découvreur. S'inscrivant dans la pratique inaugurée par les Poésies de Ducasse, les auteurs recourent à des jeux de réécriture complexes qui relancent les surgissements de l'automatisme. Loin de toute gratuité, ces procédures débouchent sur les questionnements graves qui habitent les deux auteurs. L'émerveillement coexiste alors avec le cheminement désespéré vers la mort qui emporte tout le livre. -
Pour vivre ici Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné, Un feu pour être son ami, Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver, Un feu pour vivre mieux. Je lui donnai ce que le jour m'avait donné Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes, Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés, Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes. Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes, Au seul parfum de leur chaleur ; J'étais comme un bateau coulant dans l'eau fermée, Comme un mort je n'avais qu'un unique élément. (1918) [...]
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«Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges de silence où la mémoire ardente se consume pour recréer un délire sans passé. Leur principale qualité est non pas, je le répète, d'invoquer, mais d'inspirer. Tant de poèmes d'amour sans objet réuniront, un beau jour, des amants. On rêve sur un poème comme on rêve sur un être. La compréhension, comme le désir, comme la haine, est faite de rapports entre la chose à comprendre et les autres, comprises ou incomprises. C'est l'espoir ou le désespoir qui déterminera pour le rêveur éveillé - pour le poète - l'action de son imagination. Qu'il formule cet espoir ou ce désespoir et ses rapports avec le monde changeront immédiatement. Tout est au poète objet à sensations et, par conséquent, à sentiments. Tout le concret devient alors l'aliment de son imagination et l'espoir, le désespoir passent, avec les sensations et les sentiments, au concret. [...]» Extrait de L'évidence poétique
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Les raisons de rêver : Anthologie poétique illustrée
Paul Eluard
- Scudéry
- 10 Novembre 2023
- 9782492526084
Les poèmes d'Éluard sont illustrés par l'artiste contemporain Éric Ruelland. Les collages peints de cette anthologie rehaussent l'effet poétique du livre et amplifient la tonalité de chaque poème. Les compositions inédites d'Éric Ruelland et les mots du poète font émerger des sensations et des émotions intenses. Éric Ruelland s'inscrit avec talent et humilité dans l'héritage prestigieux des illustrateurs d'Éluard en réactualisant leur démarche par des compositions abstraites, qui sont toujours en équilibre et qui laissent respirer le texte. Cette anthologie chronologique de 80 poèmes d'Éluard est un ouvrage d'art imprimé en France sur du papier de création Fedrigoni, premier opus de la collection de poésie illustrée par des artistes contemporains "Miroir d'un moment".
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Novembre 1943. Menacé en raison de ses activités clandestines, Paul Eluard doit quitter Paris : il trouve refuge en Lozère, à l'asile public de Saint-Alban, dirigé par Lucien Bonnafé et François Tosquelles. Malgré l'Occupation, un vent de liberté et d'humanisme souffle alors en ce lieu perché sur la Margeride, à plus de neuf cents mètres d'altitude. Le poète passera des mois caché parmi les aliénés...
Profondément bouleversé par son séjour à Saint-Alban, Eluard écrit ce long poème composé d'un prologue, de six portraits et d'un épilogue, qui restitue la mémoire encore vive de ses rencontres. Empreint d'une sincère empathie, ce texte fait résonner l'écho de voix distinctes : celle du poète face au mystère impénétrable de l'esprit perdu, chantant la mort sur les airs de la vie , ou celle des fous en proie à des hallucinations, à des absences ou à de rares éclairs de lucidité.
Durant l'été 1945, Cécile, la fille d'Eluard, se rend à son tour à Saint-Alban, accompagné de son futur mari, le peintre Gérard Vulliamy. Vivant au milieu des aliénés - une expérience qui, disait-il, avait pour toujours changé son regard sur les autres -, Vulliamy fait leur portrait. Ce livre donne à voir leurs visages, face au poème d'Eluard, dans un dialogue extrêmement poignant.
En 1946, il est tiré 786 exemplaires de l'édition originale, dans la collection De Vrille , pour le compte des Éditions Pro Francia. Longtemps épuisé, ce livre reparaît aujourd'hui chez Seghers, enrichi de deux textes de postface et agrémenté d'archives. -
Ordonnés sur un mode chronologique, ces textes suivent l'itinéraire d'Eluard, de la Révolution surréaliste à son engagement pour la paix, la justice et la liberté.
Cette édition, établie par Robert D. Valette en 1963, donne à voir le versant critique de l'oeuvre d'Eluard, tout aussi passionnant que sa poésie. Des premiers écrits de la période Dada, en 1920, jusqu'à la définition, peu avant sa mort en 1952, de la poésie de circonstance, les textes rassemblés ici proviennent de plaquettes à tirages limités, de revues et de catalogues introuvables. Ce sont des notes sur la poésie, des prières d'insérer pour des livres d'amis, des préfaces à des expositions de peintres, des fragments de conférences.
On y lira, successivement, l'intransigeance du jeune surréaliste, prompt à l'invective, giflant le cadavre d'Anatole France dans un grand éclat de rire, puis les pages du fin connaisseur de Lautréamont et de Baudelaire, lecteur de Frénaud comme de Colette, les poèmes émus et les dédicaces passionnées à Gala et à Nusch, les fulgurances du critiques d'art, ami de Picasso, Ernst, Dali, De Chirico, Giacometti et, enfin, l'engagement du poète résistant, militant du Dit de la force de l'amour . Le chemin de Paul Eluard va ainsi du proverbe à l'appel, par l'amour et l'amitié, par la découverte et la proclamation de l'évidence poétique.
Photographies, collages, fac-similés, pages d'agenda, frontispices, cartes postales, assiettes gravées ou peintes...
Cet album est enrichi de documents iconographiques rares que le lecteur verra souvent pour la première fois. -
Cet ouvrage propose une sélection de poèmes de Paul Éluard (1895-1952) consacrés à la peinture ou dédiés à ses très nombreux amis peintres, ceux qui feront de l'art du 20e siècle ce qu'il est devenu : Picasso, Braque, Miró, Dalí, Man Ray, Léger, Klee, Ernst, Chagall, Magritte (27 sont présents dans ce livre).
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30 poèmes de Paul Éluard
Paul Eluard, Alexis Buffet
- Belin éducation
- Declic. Vous Allez Aimer Lire
- 16 Août 2023
- 9791035826734
Dossier pédagogique d'Alexis Buffet.
Pour Paul Eluard, une vie sans être aimé et un monde en guerre n'ont as de sens, seuls l'amour, la paix et la nature importent. À travers ces 0 poèmes, le poète présente trois causes qui lui sont chères : l'amour e la femme, la beauté de la nature et la liberté. Ce sont les muses qui lui ermettent d'écrire ses vers intemporels et engagés. Découvrez la poésie urréaliste de Paul Eluard !