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Seghers
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" Un livre incandescent, brûlant d'aimer, brûlé de désir, traquant la flamme, s'il faut, au-delà de la mort... "
Ce volume rassemble les poèmes d'amour écrits par Eluard les dix dernières années de sa vie : Une longue réflexion amoureuse, Le Dur Désir de durer, Le temps déborde, Corps mémorable et Le Phénix.
Seul
Une longue réflexion amoureuse comporte des poèmes plus anciens, qui éclairent le cheminement et la révélation de l'amour après la séparation d'avec Gala. En 1946, la mort subite de Nusch, " la parfaite ", anéantit le bonheur d'un amour sans limites. Peu à peu, cependant, l'érotisme charnel célébré dans
Corps mémorable sauve Eluard du désespoir. En 1951, un nouvel amour lui inspirera les ultimes poèmes du
Phénix.
" Un livre incandescent " (Jean-Pierre Siméon) -
Dans ce recueil de citations très singulier, Paul Eluard poursuit la réflexion engagée depuis le surréalisme sur le langage, la parole et la poésie.
Aux heures tragiques de l'Occupation, Poésie involontaire et poésie intentionnelle réactualise une préoccupation ancienne chez Eluard. Le surréalisme avait ressenti, dès ses débuts, l'emprise décisive des incitations de Rimbaud et surtout de Lautréamont à chercher la poésie ailleurs : " La poésie doit être faite par tous. Non par un. " La quête de toutes les formes que peut prendre la spontanéité créatrice mène aussi bein vers les trouvailles éclatantes des poètes qu'au discours troublant du fou ou au trésor des locutions populaires. " Comprendra-t-on mon intention profonde, amener l'esprit poétique en France dans des contrées mal appréciées jusqu'ici ", écrit Eluard vers mai 1942. Averti du projet, Pierre Seghers utilise ses dernières rames de papier pour produire ce livre sans précédent.
Dans cette anthologie riche en surprises délectables, Eluard s'efface au profit des voix venues de tous pays et de toutes époques, connues ou anonymes. Voici que viennent dialoguer la poésie involontaire - en page de gauche et en italique - et la poésie intentionnelle, en page de droite. Le " mince fil de la poésie impersonnelle " y fait apparaître ses plus miraculeuses conjonctions avec le langage dont les plus grands poètes ont le secret.
Préface de Nicole Boulestreau -
1911-1920 : la métamorphose d'Eugène Grindel en Paul Eluard.
Annotées et enrichies d'un appareil critique, ces lettres de jeunesse nous plongent aux racines mêmes de l'oeuvre du poète...
Adressées entre 1912 et 1920 à ses parents et à son premier grand ami, le relieur et éditeur A.-J. Gonon, ces Lettres de jeunesse témoignent de la précoce vocation de poète de Paul Eluard. En 1912, il a seize ans quand il quitte l'école pour aller soigner sa tuberculose au sanatorium de Clavadel, en Suisse. C'est là, dans cette station cosmopolite des Alpes, qu'il rencontre une jeune fille russe du nom de Gala. Elle va faire basculer son existence.
Au fil des lettres se lisent l'épreuve de la maladie, et la terrible expérience de la guerre : en 1914, Paul est mobilisé, ainsi que son père. Il sera infirmier au front, puis, à sa demande, servira comme combattant avant d'être de nouveau hospitalisé. Il publie plusieurs recueils de poèmes. Sa révolte face à la misère, à la souffrance, au malheur s'accompagne de cette découverte de la solidarité dans le bonheur qui ne se démentira jamais.
Robert D. Valette, qui a présenté et annoté cette correspondance en 1962, a publié deux ouvrages essentiels à la connaissance de l' oeuvre d'Eluard : Le Poète et son ombre (ensemble de documents inédits) et Livre d'identité . -
Plus qu'un poème, une ode fière et vaillante, plus qu'une affiche, une oeuvre intemporelle, plus qu'un livre, un objet culte.
Appris à l'école, mis en musique, cité au cinéma, Liberté est une oeuvre au destin exceptionnel. Après sa publication semi-clandestines en 1942, ce poème de Paul Eluard est devenu emblématique de la Résistance face à l'occupant nazi. Durant la guerre, il fut diffusé de la main à la main et à la radio, imprimé sur des livrets miniatures et largué sur la France par des avions de la Royal Ai Force.
Pour Eluard, proclamer le mot liberté à l'heure où le réigme de Vichy transformait la devise républicaine en un sinistre Travail, Famille, Patrie était un acte hautement subversif et porteur d'espoir. L'idéal qu'il nous exhorte à défendre est apolitique et universel. C'est un hymne à la vie.
Lorsque Eluard meurt subitement, en novembre 1952, l'éditeur Pierre Seghers, lui-même ancien résistant, cherche à lui rendre un hommage éclatant : il demande à leur ami commun, le peintre Fernand Léger, de mettre en couleur le poème Liberté.
Publié en 1953, ce magnifique poème-objet crée un nouvel espace de lecture aux couleurs vives, avec le visage pensif du poète sur le premier feuillet et la calligraphie joyeuse du mot liberté à la fin, tracé d'un geste souverain.
Aujourd'hui, la force de ce poème, qui évoque toute une histoire de luttes et de sacrifices - celle de nos aînés -, est intacte.
Lu et récité dans tous les moments dramatiques, il en est venu à symboliser l'appel au courage et à la résistance à toute forme d'oppression. -
L'un des plus grands livres que la révolution surréaliste ait jamais produit.
Ce livre est né en quinze jours au prix d'une écriture fiévreuse que facilitait la connaissance parfaite que nous avions l'un de l'autre . Ainsi Eluard décrit-il la collaboration fraternelle qui a donné naissance à une oeuvre sans équivalent, l'une des expressions majeures de la démarche surréaliste.
L'ordonnancement de cette véritable anthropologie poétique s'inspire de la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, à qui est emprunté notamment la notion capitale de méditation.
L'Immaculée Conception parcourt des zones dangereuses de l'être, dont Freud s'était fait le découvreur. S'inscrivant dans la pratique inaugurée par les Poésies de Ducasse, les auteurs recourent à des jeux de réécriture complexes qui relancent les surgissements de l'automatisme. Loin de toute gratuité, ces procédures débouchent sur les questionnements graves qui habitent les deux auteurs. L'émerveillement coexiste alors avec le cheminement désespéré vers la mort qui emporte tout le livre. -
Ordonnés sur un mode chronologique, ces textes suivent l'itinéraire d'Eluard, de la Révolution surréaliste à son engagement pour la paix, la justice et la liberté.
Cette édition, établie par Robert D. Valette en 1963, donne à voir le versant critique de l'oeuvre d'Eluard, tout aussi passionnant que sa poésie. Des premiers écrits de la période Dada, en 1920, jusqu'à la définition, peu avant sa mort en 1952, de la poésie de circonstance, les textes rassemblés ici proviennent de plaquettes à tirages limités, de revues et de catalogues introuvables. Ce sont des notes sur la poésie, des prières d'insérer pour des livres d'amis, des préfaces à des expositions de peintres, des fragments de conférences.
On y lira, successivement, l'intransigeance du jeune surréaliste, prompt à l'invective, giflant le cadavre d'Anatole France dans un grand éclat de rire, puis les pages du fin connaisseur de Lautréamont et de Baudelaire, lecteur de Frénaud comme de Colette, les poèmes émus et les dédicaces passionnées à Gala et à Nusch, les fulgurances du critiques d'art, ami de Picasso, Ernst, Dali, De Chirico, Giacometti et, enfin, l'engagement du poète résistant, militant du Dit de la force de l'amour . Le chemin de Paul Eluard va ainsi du proverbe à l'appel, par l'amour et l'amitié, par la découverte et la proclamation de l'évidence poétique.
Photographies, collages, fac-similés, pages d'agenda, frontispices, cartes postales, assiettes gravées ou peintes...
Cet album est enrichi de documents iconographiques rares que le lecteur verra souvent pour la première fois. -
Novembre 1943. Menacé en raison de ses activités clandestines, Paul Eluard doit quitter Paris : il trouve refuge en Lozère, à l'asile public de Saint-Alban, dirigé par Lucien Bonnafé et François Tosquelles. Malgré l'Occupation, un vent de liberté et d'humanisme souffle alors en ce lieu perché sur la Margeride, à plus de neuf cents mètres d'altitude. Le poète passera des mois caché parmi les aliénés...
Profondément bouleversé par son séjour à Saint-Alban, Eluard écrit ce long poème composé d'un prologue, de six portraits et d'un épilogue, qui restitue la mémoire encore vive de ses rencontres. Empreint d'une sincère empathie, ce texte fait résonner l'écho de voix distinctes : celle du poète face au mystère impénétrable de l'esprit perdu, chantant la mort sur les airs de la vie , ou celle des fous en proie à des hallucinations, à des absences ou à de rares éclairs de lucidité.
Durant l'été 1945, Cécile, la fille d'Eluard, se rend à son tour à Saint-Alban, accompagné de son futur mari, le peintre Gérard Vulliamy. Vivant au milieu des aliénés - une expérience qui, disait-il, avait pour toujours changé son regard sur les autres -, Vulliamy fait leur portrait. Ce livre donne à voir leurs visages, face au poème d'Eluard, dans un dialogue extrêmement poignant.
En 1946, il est tiré 786 exemplaires de l'édition originale, dans la collection De Vrille , pour le compte des Éditions Pro Francia. Longtemps épuisé, ce livre reparaît aujourd'hui chez Seghers, enrichi de deux textes de postface et agrémenté d'archives. -
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Voici enfin réédité, sous sa forme originale, l'un des livres les plus singuliers de Paul Eluard : Le Poète et son ombre. Les textes rassemblés ici nous donnent à voir la face critique du génie d'Eluard. Les premiers ont été écrits en 1920, en pleine période dadaïste ; les derniers datent de 1952, année de la mort du poète. Ils proviennent de plaquettes à tirage limité, de catalogues rares, de revues aujourd'hui introuvables. Ce sont des notes sur la poésie, des " prière d'insérer " pour des livres d'amis, des préfaces à des expositions de peintres, des fragments de conférences. Cet ensemble est accompagné de documents iconographiques que bien des lecteurs découvriront pour la première fois : photographies, collages, manuscrits de poèmes, pages d'agenda, cartes postales, assiettes peintes ou gravées, tableaux surréalistes, frontispices de premières éditions, dédicaces à Gala, Pablo Picasso ou Salvador Dali..., sans oublier une caricature d'Eluard en Mathurin Popeye ! Ce livre pourrait paraître hétéroclite s'il n'était traversé par un même regard clair et généreux : celui que Paul Eluard porte sur la poésie.
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Novembre 1943. Menacé par ses activités clandestines, Paul Eluard doit quitter Paris et disparaître.
Il trouve refuge chez Lucien Bonnafé, psychiatre résistant et visionnaire, directeur de l'asile des fous de Saint-Alban, et passera des mois caché parmi les aliénés...
Dans L'Immaculée Conception, en 1930, Paul Eluard et André Breton offraient cinq variations autour des délires recensés par la psychiatrie pour démontrer qu'il n'y avait pas de frontière entre le langage des prétendus fous et celui des poètes, sauf aux yeux de la société. En novembre 1943, lorsque Eluard est accueilli à Saint-Alban par Lucien Bonnafé, les temps ont changé : l'euphorie et les provocations du surréalisme sont loin, la France est occupée, la poésie doit s'engager. Face aux fous de l'asile public départemental de Lozère, aux aliénés atteints cette fois réellement de débilité mentale, de manie aiguë, de paralysie générale, de délire d'interprétation ou de démence précoce, Eluard se fait confident, interlocuteur. Rappelons-nous que le poète du lyrisme amoureux est aussi le poète de l'indignation face aux injustices et de la compassion envers les malades des sanatoriums, les soldats du front, les femmes tondues de l'après-guerre et de toutes les misères du monde.
Dans ce long poème composé de sept parties et d'un épilogue, Le Cimetière des fou , il dresse sept portraits de malades servis par les dessins poignants de Gérard Vulliamy, artiste peintre graveur proche du surréalisme et futur gendre du poète. Empreints d'une profonde empathie, ces textes font résonner des voix : celle du poète confronté au mystère impénétrable de l'esprit perdu, chantant la mort sur les airs de la vie , ou celle des fous en proie aux hallucinations, à des absences ou à de rares éclairs de lucidité. Le mannequin en croix est-il un homme ou moi ? s'interroge une jeune femme triste ; Peut-être aurais-je pu cacher cette innocence qui fait peur aux enfants ? laisse entendre une vieille dame dont un mur de regret cerne l'existence .
Saint-Alban, berceau de la psychiatrie institutionnelle, fut le premier lieu en France à offrir une prise en charge thérapeutique aux fous devenus des patients - à une époque de restrictions qui allait voir mourir de faim la moitié de la population des asiles, soit quarante mille personnes. De la même façon, à travers ce texte, Eluard arrache ces individus à une solitude carcérale et les rend à leur humanité. À notre époque, à l'heure de l'inflation sécuritaire dans les hôpitaux psychiatriques, ses Souvenirs de la maison des fous nous rappellent plus que jamais à notre esprit et à notre humanisme. -
Cet ouvrage a été publié une première fois en 1957 par Pierre Seghers.
Cette édition a été suivie d'une nouvelle version en 1969. Depuis longtemps épuisé, ce livre-culte est enfin réédité, enrichi de nouvelles photographies inédites de Lucien Clergue.
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Publié en novembre 1945, Une longue réflexion amoureuse raconte l'amour durable, clair et souriant, d'un couple pris dans la nuit de l'Histoire. Engagé dans des activité de Résistance, réfugié dans un asile d'aliéné à Saint-Alban, Paul Eluard y célèbre Nusch, sa femme et muse, son alliée, son refuge, sa raison de vivre et de combattre.
Depuis la relance des éditions Seghers en 2021, la production s'enracine dans l'histoire de la maison : pour les champs éditoriaux (poésie, littérature, arts, musique, beaux livres), tout comme pour le soin apporté au livre objet (couleurs, formats, matières, typo : une DA qui réinvente en s'en inspirant les codes graphiques de la maison).
Pour mettre la poésie à la portée du plus grand nombre, outre la collection " Poètes d'aujourd'hui ", la publication de recueils et d'anthologies, Pierre Seghers, toujours novateur, avait créé, dès 1948, une collection destinée à la publication régulière de petits recueils, extraits, longs poèmes ou mini-anthologies du nom de " PS ".
" PS ", comme une signature, comme les initiales du nom Pierre Seghers, comme post-scriptum, comme un abrégé ne retenant que les consonnes du mot P(oé)S(ie)... Quelque chose qu'on ajoute, pour clore, quelque chose de léger, mais qu'il ne faut pas oublier et qui peut dire l'essentiel.
À l'heure où la demande et l'intérêt du public pour la poésie ne cessent de croître, les éditions Seghers redonnent aujourd'hui vie à " PS " : pour permettre à chacun, de s'offrir un texte essentiel à petit prix, dans une présentation attirante, un texte que l'on recherchait ou bien que l'on décide d'offrir ou de s'offrir sur une impulsion, à jeter dans son sac ou ses poches pour un week-end, des vacances, et pour garder bien sûr.
De jolies plaquettes, minces et en hauteur, format 110 x 180, à la couverture colorée, avec rabat, contenant un seul cahier, tenu par une agrafe de couleur. Des titres et des thèmes accrocheurs, des auteurs du monde entier et de tous les temps, des classiques mais aussi des textes contemporains inédits et des auteurs à découvrir. -
Lettres de jeunesse et poèmes inedits
Paul Eluard
- Seghers
- Poesie D'abord
- 27 Janvier 2011
- 9782232123283
Lorsqu'il envoie sa première lettre à ses parents en 1911, le jeune Grindel est âgé de seize ans. D'une santé fragile et atteint d'une sévère affection des bronches, il est bientôt envoyé au sanatorium de Clavadel en Suisse où, bien que très amaigri, il ne pense qu'à ses livres restés à Paris et à la publication de sa prochaine plaquette. Car, dans ces lettres destinées à sa famille et à son ami relieur et éditeur A. J. Gonon, le jeune homme apparaît en plein éveil artistique, littéraire et même amoureux : en cure, il a rencontré une petite Russe, qu'il dit " semblable à lui " et qu'il baptisera bientôt du nom de Gala. Chez lui, quelques soient les conditions d'existence, le désir de découverte et de lecture semble intarissable. Un aigle plane dans le ciel qui surplombe la colline ? Il le suit sur des kilomètres pour mieux le photographier. Une revue encore confidentielle lance son premier numéro ? Il donne des instructions pour se le procurer sans délai. André Spire publie un nouveau recueil ? Il le lit et le fait lire autour de lui, jusqu'au prêtre de l'hôpital militaire dont il ambitionne de faire un " curé futuriste ou cubiste ". Un brin dandy, il a déjà entrepris sa collection de cartes postales et affiche une confiance insolente lorsqu'il adresse ses poèmes à Paul Fort. Plein de vie et d'allant, plein de certitudes aussi, le jeune homme se trouve précipité en 1914 dans la Grande Guerre alors même qu'il commence à signer ses lettres de son futur nom de plume : Paul Eluard. Sa formation d'homme sera donc assurée par les livres autant que par le conflit qui s'enlise pendant plus de quatre années. Car, si l'" on est puceau de l'horreur comme on l'est de la volupté " (Céline), Eluard va être violemment déniaisé par son passage dans différents hôpitaux, en tant que soignant et patient, mais aussi dans le 40e bataillon d'infanterie ou l'administration militaire. La guerre, dans ses lettres, n'apparaît qu'au travers des mesures de survie qu'elle impose - colis de nourriture et de livres - mais imprime son caractère d'urgence dans chacun des choix du jeune homme : le mariage avec Gala et les premiers poèmes antimilitaristes. Au terme de cette période, et malgré les allers-retours constants entre le front et l'arrière, Eluard a déjà rencontré ceux qui deviendront ses amis et avec qui il jouera un si grand rôle : Jean Paulhan, Max Ernst, Louis Aragon, André Breton, Tristan Tzara. La correspondance s'achève sur la fin des combats et le retour à Paris où, en 1920, le mouvement Dada fait ses premiers pas...
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Ce volume rassemble les poèmes de paul eluard dédiés à l'amour, écrits durant les dix dernières années de sa vie : une longue réflexion amoureuse, le dur désir de durer, le temps déborde, corps mémorable et le phénix.
" c'est un livre incandescent, note jean-pierre siméon dans sa préface, brûlant d'aimer, brûlé de désir... " dans une postface, daniel bergez analyse de son côté la résonance de l'oeuvre cinquante ans après la mort du poète.