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Paul Cocard
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La primauté de la foi sur l'obéissance au pape
Paul Cocard
- Dominique Martin Morin
- 30 Novembre 2023
- 9782856524770
La foi des premiers chrétiens, reçue des apôtres est celle que l'Église doit professer. Aucune autorité ne peut corriger ce dépôt sacré. L'Église est aujourd'hui victime du développement du culte papal et de son corollaire, l'ultramontanisme. La proclamation de l'infaillibilité au concile Vatican I a servi à justifier un accroissement des interventions du successeur de Pierre dans la vie des églises locales et des fidèles. Ce dernier bénéficie de la complicité des médias lorsqu'au nom de la pastorale, il se soucie de plaire au monde. Il est nécessaire de relativiser constamment son autorité à la foi des Apôtres et à la tradition de l'Église. Son infaillibilité est en fin de compte assez limitée. Sa faillibilité au contraire est grande. L'histoire de l'Église en témoigne suffisamment. Aux catholiques désemparés par certains gestes et propos de l'actuel successeur de Pierre, ce petit livre est un rappel à fixer son regard sur les réalités d'En-Haut et à poursuivre le combat de la foi.
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Procidamus ! à genoux, courbons nous, prosternons nous devant le seigneur qui nous a faits !
Paul Cocard
- Dominique Martin Morin
- 24 Octobre 2019
- 9782856524206
Ce geste physique d'adoration, est le sujet de cet ouvrage du Père Paul Cocard, qui se place sur le registre d'une prédication radicale, préconisant même, en l'espèce, la prosternation face contre terre.
Le P. Cocard souligne que cette adoration de l'âme et du corps est pour l'homme la « reconnaissance de sa dépendance à l'égard de Dieu comme Créateur ». L'adoration et ses gestes sont la porte d'entrée dans la prière et à la base de la relation à Dieu, écrit le P. Cocard. Ils sont plus fondamentaux que la louange, l'action de grâces et la contemplation.
Dans ce livre il retrace l'histoire des gestes d'adoration, et leur évolution jusqu'à nos jours où nous constatons que l'homme moderne répugne à reconnaître son statut de créature , ce qui transparaît dans le fait que les liturgies nouvelles réduisent ou éliminent les gestes d'adoration.
Si le P. Cocard prend la peine d'enseigner l'adoration de manière très pratique, ses dispositions et ses gestes, c'est à la manière d'un maître d'oraison. Il affirme qu'il ne peut y avoir de renouveau de l'Église catholique sans un retour, avant tout personnel et privé à l'adoration de Dieu à travers le Christ.
Préface de l'abbé Claude Barthe.
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La Communion sur la langue, une pratique qui s' impose
Paul Cocard
- Dominique Martin Morin
- 9 Juillet 2015
- 9782856523636
Après le Concile, contre la règle traditionnelle de l'Eglise, l'opposition de la quasi-totalité des Pères du Concile et les résultats d'une enquête auprès des évêques, un groupe de pression a pu obtenir une procédure autorisantant, de manière exceptionnelle, la communion dans la main. Rapidement, l'exception est devenue la règle. Cette manière de recevoir la Communion, au nom d'un soi-disant retour aux sources, a provoqué rapidement une perte du sens de l'Eucharistie. Sans la Foi et une adoration intérieure et extérieure, ''en esprit et en vérité'' (Jn 4, 24), la réception du Corps du Seigneur est une offense faite à Dieu, comme le soulignent saint Paul et saint Augustin. L'Incarnation du Seigneur et son abaissement infini connaissent leur achèvement dans le mystère de l'Eucharistie. La Communion reçue à genoux et sur la langue permet de communier, en quelque sorte, à cet abaissement. Au milieu d'une société multi-religieuse, la manière traditionnelle de communier est plus que jamais d'actualité. Signe fort de la Foi catholique, elle contribue à dissuader toute personne qui lui est étrangère de recevoir indûment le Corps du Seigneur. Un plaidoyer pour la communion sur la langue. L'auteur appelle non seulement à sa pratique personnelle, mais à la favoriser et à militer pour elle. Il y va de la Foi de l'Eglise dans l'Eucharistie ! Il y va de son témoignage ! Préface de l'abbé Claude Barthe.
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Lux ex oriente ; ni vers Jérusalem, ni vers La Mecque, mais vers l'Orient
Paul Cocard
- Dominique Martin Morin
- 23 Août 2018
- 9782856524046
Tournons-nous à nouveau vers le Seigneur ! Depuis le jour de son baptême, le chrétien ne connaît qu'une Direction : l'Orient. (Cardinal Robert SARAH, III Sacra Liturgia. Londres, 2016.) Le soleil se lève à l'est. Le Christ, vraie Lumière, élevé aux cieux à l'orient de la Ville sainte, est pour les chrétiens le véritable Orient. Après son Ascension, ses disciples se tournent vers l'est pour prier. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, l'Église manifeste ainsi l'attente de son retour. Avec la naissance de l'humanisme et du protestantisme, pour des considérations profanes, l'orientation géographique des églises est relativisée voire ignorée. L'orientation liturgique est néanmoins respectée jusqu'au concile Vatican II. Dès la fin du Concile, celle-ci est aussi abandonnée pour des célébrations davantage tournées vers l'homme. Face à cette désorientation de la liturgie, de nombreuses réactions se sont manifestées. Mais la participation à une célébration ad orientem, même dans sa forme traditionnelle, suffit-elle pour exprimer une véritable attente du retour du Christ ? N'est-il pas nécessaire, dans un monde si fasciné par les oeuvres de l'homme, que le chrétien reprenne en compte l'univers créé ? Immergé dans ses relations humaines, confronté aux adeptes d'autres religions, il est vital pour sa Foi qu'il se tourne vers Celui dont le soleil levant est signe et rappel de son Espérance. C'est un geste adéquat à son attente du Seigneur, dès sa prière matinale. Le Père Paul Cocard, né en 1953, est Frère de Saint-Jean depuis 1981. Élève de Jean de Viguerie, il a fait sa thèse sur L'Ordre de la Merci dans le royaume de France et a publié une dizaine d'articles sur celui-ci. Licencié de l'Institut Pontifical des Sciences Arabes et Islamiques, il a travaillé au Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. Il est aussi l'auteur de La Communion sur la langue, une pratique qui s'impose chez DMM.