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Christine Descatoire
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Merveilleux trésor d'oignies : Eclats du XIIIe siècle
Christine Descatoire, Julien de Vos, François de Vriendt, Mathieu Deldicque, Alexandre Dimov, Didier Martens
- Faton
- 5 Avril 2024
- 9782878443615
Catalogue réalisé à l'occasion de l'exposition réunissant la totalité du Trésor d'Oignies conservé à Namur, organisée par le musée de Cluny du 18 mars au 21 octobre 2024, en étroite collaboration avec la Fondation roi Baudouin et le musée d'Art et d'Histoire de Namur.
Le trésor d'Oignies, composé d'une cinquantaine d'objets et surtout de pièces d'orfèvrerie, fait partie depuis 1978 des « Sept merveilles de Belgique ».
Il est associé à l'histoire au XIIIe siècle du prieuré Saint-Nicolas d'Oignies (près de Namur), fondé vers 1192, et à la rencontre de trois personnalités remarquables : la mystique et ascète Marie d'Oignies († 1213) ; le prélat Jacques de Vitry († 1240), prédicateur et chroniqueur brillant, principal mécène du prieuré ; et l'orfèvre Hugues de Walcourt, dit Hugo d'Oignies († vers 1240), qui fit du prieuré un important foyer de création, actif jusqu'en 1260 environ. L'artiste Hugo innove par la profusion des nielles, filigranes, motifs naturalistes et cynégétiques, et s'inscrit dans l'art septentrional de la première moitié du XIIIe siècle, dans le sillage du « style 1200 », tandis que les productions de l'atelier seul, après 1240, relèvent de l'art gothique.
Le trésor d'Oignies a connu une histoire mouvementée. À la suite de la Révolution française, le prieuré est supprimé, et le trésor caché dans une ferme en 1794 puis confié en 1818 au couvent des soeurs de Notre-Dame à Namur. Devenu en 2010 propriété de la Fondation Roi Baudouin, il est déposé à la Société archéologique de Namur pour être exposé par la province de Namur au TreM.a-musée des Arts anciens du Namurois. L'extrême raffinement des objets, la maîtrise technique et la préciosité des matériaux, ainsi que l'histoire particulière des pièces en font un ensemble de réputation internationale. -
Les Carolingiens (741-987)
Christian Bonnet, Christine Descatoire
- Armand Colin
- U Histoire
- 15 Mai 2001
- 9782200261108
De l'élection de Pépin le Bref comme roi des Francs en 751 à la chute du dernier représentant de la dynastie carolingienne ayant régné en Francie occidentale, Louis V (986-987), les Carolingiens ont très largement été les maîtres du pouvoir en Occident. Héritiers de la civilisation germanique dont ils sont issus, continuateurs par certains aspects des Mérovingiens qui les ont précédés tout en cherchant à retrouver l'héritage de l'Empire romain dans sa version chrétienne, ils ont réussi à construire un système politique et culturel original. L'entente établie entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel a contribué à cet essor, et la Renovatio carolingienne a bien été un moment fort de l'histoire de l'Occident médiéval. De plus, le regnum Francorum d'origine a laissé la place à l'Empire carolingien par le biais de la politique d'expansion ( dilatatio regni ). Toutefois, l'époque carolingienne n'est pas faite d'un seul bloc : à une phase ascendante, qui coïncide avec les règnes de Pépin le Bref, Charlemagne et Louis le Pieux à ses débuts, succède une période de crises et de difficultés, à partir de 825 environ. L'Empire carolingien à proprement parler s'est révélé éphémère (800-843) : le partage de Verdun marque l'échec définitif du rêve de reconstitution de l'Empire romain d'Occident tel qu'il existait avant 476.S'appuyant sur les travaux récents qui se sont multipliés au cours des deux dernières décennies et proposant de nombreux documents partiellement ou entièrement commentés, les auteurs font le point sur cette période riche et sur les questions qu'elle ne manque pas de poser : faut-il considérer les Carolingiens comme les pères (ou plutôt les grands-pères) de l'Europe ? Quelles furent les réalités et les limites de la Renovatio carolingienne ? En quoi les Carolingiens ont-ils contribué à créer les facteurs d'une dislocation qui a fini par les emporter ? L'ouvrage délimite clairement la ligne de partage séparant la réalité historique de la légende qui imprègne encore bien souvent les Carolingiens.Christian Bonnet, professeur agrégé et docteur ès-lettres, enseigne l'histoire en classes préparatoires (Lettres supérieures et Première supérieure) au lycée Joffre à Montpellier. Il a publié plusieurs ouvrages historiques, notamment pour la préparation de concours (I.E.P., CAPES-agrégation).Christine Descatoire, ancienne élève de l'École Normale Supérieure (Ulm-Sèvres), professeur agrégée spécialisée en histoire médiévale, enseigne à l'Université de Lille III.Les deux auteurs ont publié ensemble, en 1996, Les Carolingiens et l'Église (Ophrys).
Le royaume franc en 741 : le legs mérovingien. Pépin III le Bref (741-768). Charlemagne (768-814). Louis le Pieux (814-840). Le tournant de 840-843. L'empire disloqué (843-888). Gouverner et étendre le royaume franc. L'économie carolingienne. La société laïque. Église, pouvoirs et société. La renaissance culturelle. Les derniers Carolingiens (888-987).