Luttes pour le logement au Pays basque.
Luttes de la terre en Loire-Atlantique.
Luttes féministes à Grenoble.
Luttes de l'énergie sur le littoral breton.
Luttes contre les violences policières dans les banlieues parisiennes.
Luttes contre l'extrême droite à Lyon.
Luttes anticolonialistes en Guadeloupe.
Où et pourquoi se mobilise-t-on aujourd'hui en France ? Il existe, dans certains territoires, une tradition de lutte spécifique qui s'est ancrée localement et se perpétue. Du littoral breton aux banlieues parisiennes, de la campagne basque aux universités lyonnaises en passant par l'archipel guadeloupéen, le journaliste Romain Jeanticou est allé à la rencontre de celles et ceux qui mènent ces combats. Dans les potagers de Notre-Dame-des-Landes, Paul, le doyen de la ZAD, raconte une vie de luttes bottes aux pieds en Loire-Atlantique. À Grenoble, Anne, jeune militante féministe, renouvelle les combats du tout premier planning familial du pays. À travers sept territoires et des dizaines de récits intimes et politiques, l'auteur dresse un tableau vivant de l'évolution du militantisme. On y entend les désillusions, la violence et le poids de l'engagement sur les existences, mais aussi le coeur vibrant et joyeux de la lutte.
Ce guide décolonial nous emmène à l´est de Paris visiter un véritable « triangle colonial », composé de trois monuments qui offrent un condensé de l´histoire culturelle, économique, raciale et politique de la France. On y croisera une colossale fresque mettant en scène le travail forcé dans les colonies, un monument qui fait régulièrement l´objet d´actions anti-colonialistes, et une statue d´Athéna représentant « La France apportant la paix et la prospérité aux colonies ». Posant les bases d´une pédagogie critique explorée par le collectif Décoloniser Les Arts (DLA), cet ouvrage revient sur les débats et les luttes menées à travers le monde autour de statues, célébrant esclavagistes et colonialistes, « au pied desquelles le pouvoir dépose des gerbes de fleurs. ».
Une plongée dans l'histoire du racisme aux États-Unis, écrite par une universitaire et militante membre du mouvement BLM. L'autrice revient sur l'« économie politique du racisme » depuis la fin de l'esclavage, le reflux des mouvements sociaux des années 1960 et l'essor d'une élite noire prompte à relayer les préjugés racistes et anti-pauvres. Elle défend le potentiel universaliste de BLM : afro-américain et tourné contre les violences policières, il peut parfaitement rallier d'autres groupes et s'étendre à une lutte générale pour la redistribution des richesses.
L'assassinat de Samuel Paty, les attentats du Bataclan et du journal Charlie Hebdo, jusqu'aux violences conjugales par lesquelles plus de cent femmes meurent en France chaque année sous les coups de leur compagnon, la violence s'expose à nous presque quotidiennement. Paradoxalement, malgré un ressenti généralisé de vivre dans un monde violent, le niveau de violence civile en Europe de l'Ouest n'a jamais été aussi bas depuis les origines de notre pays.
Toutes les violences sont-elles comparables ? Qu'est-ce que la violence ? Quelles sont ses origines naturelles ? Signé par un collectif d'auteurs, ce manifeste convoque différentes disciplines scientifiques afin de disposer d'une grille d'analyse scientifique fondée et interroge l'essence même de la violence.
Le système politique mis au point par l'Allemagne hitlérienne et la Russie stalinienne ne consiste pas en une simple radicalisation des méthodes dictatoriales. C'est un système entièrement original qui repose sur la transformation des classes en masses, fait de la police le centre du pouvoir et met en oeuvre une politique étrangère visant ouvertement à la domination du monde. Animé par une logique de la déraison, il tend à la destruction complète de la société - comme de l'individu. Un classique de la théorie politique.
Pendant une décennie effrayante, Andrew Graham-Yooll fut le rédacteur en chef du Buenos Aires Herald, le réputé quotidien anglophone de la capitale argentine. Autour de lui, régulièrement, amis et connaissances «disparaissaient» sans laisser de traces.
Bien que le moindre faux-pas eût scellé son sort, il ne se démonta pas et s'acharna à rendre compte quotidiennement, dans son journal, de la terreur ambiante. Il assista à des conférences de presse clandestines de la guérilla, dénonça assassinats et intimidations, aida des proches sans nouvelles de l'un des leurs et rencontra même un tortionnaire qui lui fit de sombres confidences.
Un récit édifiant sur la vie quotidienne en Argentine sous la dictature militaire des années 1970, la période la plus noire de l'histoire récente du pays. Une lecture plus que jamais d'actualité en 2022, à l'aune de nos démocraties défiées.
Confrontant l'histoire des luttes passées à l'immense défi du réchauffement climatique, Andreas Malm interroge un précepte tenace du mouvement pour le climat : la non-violence et le respect de la propriété privée. Contre lui, il rappelle que les combats des suffragettes ou pour les droits civiques n'ont pas été gagnés sans perte ni fracas, et ravive une longue tradition de sabotage des infrastructures fossiles. La violence comporte des périls, mais le statut nous condamne. Nous devons apprendre à lutter dans un monde en feu.
Les nuages de gaz lacrymogènes et les détonations incessantes composent l'atmosphère désormais habituelle des manifestations en France : des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, toute expression d'une opposition collective à l'Etat expose aujourd'hui à la violence des armes non létales. Alors qu'un nouveau palier a été franchi avec la répression du mouvement des Gilets jaunes, ce livre propose une analyse critique du recours massif à l'arsenal non létal, principal pilier du maintien de l'ordre à la française.
Les premiers chapitres s'appuient sur une typologie historique, depuis la matraque aux armes sonores, en passant par les multiples grenades, gaz et lanceurs de balles de défense, d'où il ressort que : 1) le développement de cet attirail se présente toujours comme une solution purement technologique à une crise de légitimité ; 2) l'écart est saisissant entre les prescriptions des fabricants et la pratique policière : bien que conçues comme des armes défensives, permettant de maintenir à distance un adversaire, les forces de l'ordre en font un usage offensif, disproportionné, terrorisant voire tortionnaire - et parfois létal, comme l'exemplifient dramatiquement les décès de Rémi Fraisse, Zineb Redouane et Steve Maia Caniço.
Ceci n'empêche pas l'Etat et les industriels du secteur d'employer la rhétorique humanitaire pour booster un marché juteux tourné vers l'exportation (chapitre III). L'opacité des contrats et l'intraçabilité des armes jettent l'ombre sur l'utilisation de matériel de fabrication française par des régimes dictatoriaux : le gaz lacrymogène français d'Alsetex et les Flash-Balls de Verney-Carron ont ainsi servi à réprimer les populations au Bahreïn, en Tunisie et au Congo.
L'intensification de la répression "non létale" a engendré de nouvelles pratiques d'autodéfense populaire, qui font l'objet du chapitre suivant : de la recension des blessés et leur politisation à travers des appels au désarmement de la police, à la protection des manifestants via un équipement de circonstance, l'activité des streets medics, la solidarité et l'inventivité au sein des cortèges, etc.
Paul Rocher montre comment ces pratiques sont en retour criminalisées par l'Etat. L'ultime chapitre replace l'usage des armes non létales dans le cadre d'un durcissement autoritaire de l'Etat qui cherche à imposer complètement son agenda néolibéral, longtemps freiné par la résistance populaire. Le recours à un arsenal d'origine militaire pour régler les conflits politiques domestiques, loin de correspondre à un adoucissement du maintien de l'ordre, apparaît ici comme le corollaire de la suspension des procédures démocratiques en France.
« Faut-il en finir avec la police ? » La question se pose avec une nouvelle intensité depuis le mouvement mondial déclenché par la mort de George Floyd aux États-Unis.
Alors que les violences policières sont de plus en plus visibles, l'image du gardien de la paix et l'idée que la police serait un service public tendent à s'effriter. Il est maintenant entendu que l'institution policière est la garante d'un certain ordre, d'un certain régime de domination. Dans le contexte de défiance et de surenchère qui est le nôtre, il paraît moins pertinent de réfléchir à une énième réforme que de se demander comment résoudre nos conflits sans elle, comment la neutraliser, la priver de sa légitimité et de ses moyens.
Défaire la police examine ces questions épineuses à partir des expériences, des problèmes et des débats qu'elles ont suscités avec des contributions d'Elsa Dorlin, Jérôme Baschet, Serge Quadruppani, le Collectif Matsuda, Irene et Guy Lerouge.
Prix Page-America 2022. Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire« Bouleversant.» Le Figaro Madame « Une révélation. » Lire-Magazine littéraire« Une grande oeuvre littéraire. » Marianne« Universel et inattendu. » TechnikartEn Californie, une adolescente noire est décidée à survivre, coûte que coûte, dans un monde qui se refuse à la protéger. Un premier roman coup de poing. Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d'East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa soeur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s'accumulent et l'expulsion approche.Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s'en sortir. Elle décide de vendre son corps, d'arpenter la nuit. Rien ne l'a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation va la précipiter dans un enfer qu'elle n'aurait jamais imaginé.Un roman à la beauté brute, porté par la langue à fleur de peau de Leila Mottley. « Une écriture qui étincelle de poésie, d'humour et de réalisme. » Télérama « Un roman inoubliable et une plume à suivre. » Le Parisien Week-End« Un roman audacieux et beau, une histoire déchirante qui rend hommage à la résilience des femmes victimes de violence. » Publishers Weekly « Une plume somptueuse et poétique, une finesse d'analyse remarquable. » Kirkus Reviews« Leila Mottley a la délicatesse d'une poétesse lorsqu'il s'agit de nous révéler les plus brutales et déchirantes vérités. » Dave Eggers« Elle écrit avec l'humilité et le scintillement d'une enfant, mais aussi avec le talent et la maîtrise d'une conteuse chevronnée. » James McBride
La nuit, dans le parc Sarmiento à Córdoba en Argentine, la Tante Encarna arpente les allées sur ses talons aiguilles en plastique et veille sur ses ouailles. Car, le soir, le parc devient le lieu d'un étrange balai et le territoire des prostituées trans. La Tante, figure divine et matriarcale, partage sa vie avec ces femmes aux parcours chaotiques et souvent fulgurants.
Les Vilaines est l'histoire sans misérabilisme du quotidien de ces femmes flamboyantes, de leurs rêves, leurs souvenirs, leur tendresse et leur solidarité de soeurs dans un monde qui les condamne.
Grand prix de l'héroïne Madame Figaro, catégorie roman étranger.
L'auteur retrace l'évolution des représentations de l'ennemi intérieur dans la pensée d'état depuis les années 1960. Ce livre explique comment, des territoires colonisés aux quartiers populaires actuels, le pouvoir politique a régénéré un modèle de domination fondé sur la désignation d'un bouc émissaire socio-ethnique et la gestion de la peur dans la population. à travers l'étude de la lutte contre l'immigration et le terrorisme, il révèle l'évolution du contrôle intérieur et la mise en oeuvre d'un nouvel ordre sécuritaire.
Voici un classique de la littérature marxiste enfin réédité... Le Rôle de la violence dans l'Histoire est un chapitre d'un volume plus important que Friedrich Engels avait consacré à critiquer les thèses d'une des figures de l'époque du mouvement socialiste : le professeur Dühring. Il fait partie de ce qu'on nomme habituellement « L'Anti-Dühring ».(Et qu'Engels avait en fait baptisé « M. Dürhing bouleverse la science »).
Sur plusieurs points (de philosophie comme d'économie) Eugen Dürhing contestait les analyses de Marx, qui jouissait alors déjà d'une réelle autorité, mais dont les textes étaient encore mal connus des ouvriers allemands.
Pour Engels la violence n'explique pas l'Histoire, elle en est le produit, mais elle peut aussi en être l'accoucheuse.
Tout le monde peut être violent, même avec des gens qu'on aime énormément. Souvent, on ne s'en rend même pas compte, on ne fait pas exprès d'être violent, même en jouant.
Dans Folioplus classiques , le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
- Mouvement littéraire : La révolution surréaliste - Genre et registre : Le lyrisme amoureux - L'écrivain à sa table de travail : De l'écriture du poème à la construction du recueil - Groupement de textes : L'insaisissable objet du désir - Chronologie : Paul Éluard et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.
À la fois témoignage historique et oeuvre-monde dans la grande tradition poétique états-unienne, les «Lettres révolutionnaires» sont considérées comme un livre majeur de Diane di Prima. Écrit sur près de cinquante ans, il est un témoin important de l'évolution de la pensée contestataire aux États-Unis, en même temps qu'une oeuvre emblématique de la poésie engagée de la côte Ouest.
Diane di Prima commence à écrire ses Lettres révolutionnaires en 1968, peu après avoir emménagé à San Francisco. Elle en donne les premières lectures publiques sur les marches de la mairie de la ville, les offrant aux fonctionnaires. Diane di Prima explique dans une interview : « J'écrivais des «lettres révolutionnaires» à un rythme effréné et je les envoyais régulièrement au Liberation News Service ; de là, elles étaient distribuées à plus de 200 journaux gratuits dans tous les États-Unis et le Canada. ».
Rassemblées et publiées pour la première fois sous forme de livre en 1971 par Lawrence Ferlinghetti chez City Lights Books, dans la collection Pocket Poets Series, le livre a connu par la suite cinq autres éditions, chaque fois augmentées de nouvelles lettres, entre 1974 et 2007. En 2021, un an après le décès de Diane di Prima, City Lights Books a publié la dernière édition en date. La traduction que nous proposons est celle de cette édition, et comprend 114 lettres, plus une dizaine de poèmes non numérotés mais adjoints au recueil par l'autrice.
Dans le Harlem des années cinquante, se nouent les destins de quatre adolescents : Julia l'enfant évangéliste qui enflamme les foules, Jimmy son jeune frère, Arthur le talentueux chanteur de gospel et Hall son frère aîné. Trente ans plus tard, Hall tente de faire le deuil d'Arthur et revient sur leur jeunesse pour comprendre la folle logique qui a guidé leur vie. Pourquoi Julia a-t-elle subitement cessé de prêcher ? Pourquoi le quartet s'est-il dispersé ? Pourquoi Arthur n'a-t-il jamais trouvé le bonheur ? Ce roman magistral, où la violence et l'érotisme sont constamment maîtrisés par la tendresse et l'humour du poète, est, comme l'écrit Alain Mabanckou, "l'un des plus beaux chants de fraternité, d'amour, d'espérance et d'expiation" .
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Christiane Besse. Préface d'Alain Mabanckou.
Libraire à Acapulco au Mexique, Lydia mène une vie calme avec son mari journaliste Sebastián et leur famille, malgré les tensions causées dans la ville par les puissants cartels de la drogue. Jusqu'au jour où Sebastián, s'apprêtant à révéler dans la presse l'identité du chef du principal cartel, apprend à Lydia que celui-ci n'est autre que Javier, un client érudit avec qui elle s'est liée dans sa librairie... La parution de son article, quelques jours plus tard, bouleverse leur destin à tous.
Contrainte de prendre la fuite avec Luca, son fils de huit ans, Lydia se sait suivie par les hommes de Javier. Tous deux vont alors rejoindre le flot de migrants en provenance du sud du continent, en route vers les États-Unis, devront voyager clandestinement à bord de la redoutable Bestia, le train qui fonce vers le Nord, seront dépouillés par des policiers corrompus, et menacés par les tueurs du cartel...
Porté par une écriture électrique, American Dirt raconte le quotidien de ces femmes et de ces hommes qui ont pour seul bagage une farouche volonté d'avancer vers la frontière.
Depuis qu'il a composé le nine one one, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, ne dort plus : un homme noir a été tué, étouffé par le genou d'un policier blanc, devant ses yeux et ceux du monde entier. La victime, c'est Emmett, un homme qui collectionnait les petits boulots depuis un accident l'ayant emporté loin de son rêve : le football américain. Le portrait d'un individu ordinaire que sa mort terrifiante a sorti du lot se dessine alors, à travers les voix poignantes de ses proches.
Normalement, ceux qui recevaient des coups et des ordres auraient dû apprécier de voir quelqu'un se rebeller.
Mais, ici, bien des choses ne se passaient pas de façon normale. C'était un monde à part, dans lequel il n'était pas facile de savoir ce qu'on voyait vraiment. Il avait ses propres lois, ses propres règles et sa propre morale. En tout cas, le mot de morale revenait souvent dans la bouche du vieux pasteur et du directeur, lors de leurs sermons du matin. Les élèves devaient être plus durs et plus disciplinés que les autres, être capables de tenir le coup dans tous les cas.
Us devaient savoir aussi bien donner des ordres qu'en recevoir. C'était nécessaire car, à l'avenir, ils seraient à la tête de l'industrie et des forces armées du pays.
«De là où je vous parle, ce pays ressemble à une poussière incandescente et je sais qu'il suffira d'un rien pour qu'il s'embrase.» Sur l'île française de Mayotte dans l'océan Indien, les enfants errent, sans foi ni loi. Moïse a été recueilli à la naissance par Marie, une infirmière, qui le couve comme un cadeau inespéré. Mais à l'adolescence, le garçon se lie avec Bruce, chef de gang animé par la rage, qui l'embarque dans l'enfer des rues. Dans ce pays magnifique et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et révéler la violence de leur quotidien.
La montagne. Un village isolé. Dans les parois rocheuses qui le surplombent, se trouve « la grotte aux fées ». On dit que, jadis, les fées y cachaient les bébés qu'elles volaient.
À l'écart des autres habitations, Mariette et son fils ont construit leur vie, il y a des années. Ce fils, étonnante force de la nature, n'a jamais prononcé un seul mot. S'il éprouve une peur viscérale des hommes, il possède un véritable don avec les bêtes.
En marge du village, chacun mène sa vie librement jusqu'au jour où, au cours d'une randonnée dans ce pays perdu, un touriste découvre une petite fille nue. Cette rencontre va bouleverser la vie de tous...
Violaine Bérot, dans ce roman à l'écriture poétique, décrit une autre vie possible, loin des dérives toujours plus hygiénistes et sécuritaires de notre société. Un retour à la nature qu'elle-même expérimente depuis vingt ans dans la montagne pyrénéenne.